Il ne voit rien avant n’a rien vu est en cours. Bien sûr s’il continue alors il entendra. Les sons feront l’image. Arrêté là au large nous laissant en vue des côtes immenses de la modernité et cependant en face de cette villa (celle d’un seul voyageur de l’esprit).Celle s’entend ici de la langue. Mais grâce aux dépendances qui forment un Promontoire il pourra s’étendre comme sont étendus l’Épire et le Péloponnèse. Le terrain est ouvert où bâtir sur des sons. Il pourra voir après. Et de ce promontoire sonore surplombe Carthage en canaux une Venise louche et molles éruptions de fleurs et de lavoirs. Et tout ce qu’il entend creuser par leurs railways sont les dispositions de Madame Circé dont la voix singulière ornera les façades de ce Promontoire. Palais construction surclassant la villa (ici devenue cet hôtel dont les fenêtres sont ouvertes à l’esprit des voyageurs et nobles) que l’incipit plus haut annonce dès son aube travaillée dans l’or du travail nouveaujusqu’à la soirée frissonnante « prévue ». Circéen est le promontoire musical d’où voir et disposer de tout cet éclairage à présent illustrées ces colossales vues.
Que le piéton regarde à ces claires-voies, / il ira plus courageux.
Arthur Rimbaud