Une menine sans Velázquez... dame ! cela va un temps. N’avoir que faire à force de la trouver si épanouie. En crever de rage. Toujours façon oblique. À toujours la voir si fraîche. Ravie d’extase.
Si parfaite, et toujours bien sautée. Cela lui insupporte à force... toute cette joie froisse l’étoffe de sa torpeur glaciale...). Dans ses moments d’égarement chargés d’envie... elle serait même prête à se précipiter sur une lampe d’un aveu fatal. À lui dire à quel point elle la hait.
Phalène aussitôt dissoute dans la chaude lumière : lui dire à quel point elle la hait, en fait. Et de toute son âme. Et serait prête à l’étrangler. A lui faire bouffer toutes les profiteroles de mémé de force. Enfoncées une à une dans son joli gésier. Cependant elle se reprend aussitôt. Se mordant la langue. Elle a bien peur de sa parole, soudain. Mais. Nous le sentons. Sa joie à l’écoute des suaves propos de Louise participe d’une forme de revanche qu’elle met au point sans en avoir l’air. Incidemment. Par tout un jeu d’intentions obliques. Comme par l’effet d’un éventail qu’elle manierait afin de masquer toujours de son sourire ses dents cariées... comme corrodées par ses reflux de bile ou d’envie.