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Article publié le 15 février 2015. oOo « Un phénomène que j’ai souvent remarqué »dans les notes d’Eliot à propos de « The waste land » n’explique pas la dépression « du coup final de neuf ». Il nous faut l’explication (inutile cependant) d’Eliot pour les 9 heures évoquées. (On pense que la dépression en question est causée par la triste reprise des bureaux de la banque où le poète a travaillé). De même que « Stetson » soit un chapeau d’homme d’affaire qui lui permet de citer : « je vis et reconnus l’ombre de celui qui perpétua lâchement le grand refus » du chant III de l’enfer comme l’explique Hayward dans ses notes est inutile. Et toutes notes du poète. Elles nous ôtent le brouillard de la cité sa poésie. Eliott a regretté plus tard cette faiblesse. Nous lecteurs nous suivons ces pâles dactylos du sens dans le poème. Nous interprétons leur geste d’automate. Le vers 225 nous suffit largement pour nous imaginer ce que la note impie nous explique en détail. Et c’est un phénomène souvent remarqué que les notes défont le mystère du sens donc d’un coup le lecteur. Eliot aurait donc dû y réfléchir avant de même John Hayward qui prend le lectorat Français pour un couillon.
Là cependant le rossignol/ Emplissait le désert d’une voix inviolable
T.S. Eliot |
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