J’habille la voûte caverneuse de mes dix doigts
jusqu’au nombril de ma chambre
ouverte à l’enneigement tardif de tes reins,
encensés par la confluence vertigineuse de ton absence.
J’habite la hantise de mes chants d’amour,
Hantise du lieu qui habite le côté avare du fil de tes hanches
Chargées à bloc lors du carême onctueux
De l’enfant que je suis et que je deviendrai.