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Article publié le 2 novembre 2015. oOo ( la grosse chaussure rouge du cirque et sa trompe d’éléphant)
Les lettres filent une toile d’hôte et c’est sous le chapiteau comme un cirque d’engrais parfum chevauché de jambe d’amazone
le parfum qui flotte est toujours le même son double est celui qui tient le fouet des mots et l’évier des baisers fuit comme le poème
assis parmi l’enfance. Musique et couleurs c’est la sciure qui applaudit la sciure-joie étale pyramide à vol d’oiseau. En voix
éléphantesque et rouge l’énorme chaussure d’un bel incendie outre le sens du sens une chaise écrasée de flirt ouvre les cages
espace fauve et bonds. Nature trop fardée est simplement nature. Mort à bout portant les couteaux du lanceur ont des frissons de cible
la voile et l’évier du blanc cherchent un ordre et même le nuage blanc que rien n’arrête le sourire d’auguste débraillé sur rien
le malheur pour la peau roule sur le tambour les mots des projecteurs tendent leurs filets des parenthèses vont d’un trapèze à un autre
le mort est rose chair suspendue au plafond oiseau de paradis. Quel cirque ce maillot et ces lèvres qui soufflent dessus que c’est beau
l’enfant et l’éléphant !
(Pour le fils de Léto Hermès fit la voix des syrinx que l’on entend de loin) HYMNES HOMÉRIQUES |
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