Chasseur au seuil avec un grand vent secouant une grue de métal. Feuilles prêtes à intervenir sur les arbres parmi les menaces qu’on sent. Préférer la guerre des épaules mitraillées de cheveux plus vrais que les discours sur une paix future. Le ciel est plus mince qu’une feuille de papier et sans le bruit des pas sur les pavés sonores jusqu’à ce silence de pain et de vin comme une mandoline. On s’est figé là sur la stèle d’un seuil avec une caresse en quête de tombeau et une odeur de peau. Chasseur intervenant bien avant les barbares dont on parle trop se camper sur l’asphalte en feuille de printemps qui mime son principe comme une peinture. Voit traverser des ruines plus satisfaisantes que des roses-thé. Contemple le fanum des secrets de sa geôle en pensant que les pissotières maintenant sont automatisées. Chasseur devant sa page pleine d’un blanc seuil ventée de moi possibles avec une monture- un pirate- qui file bon train. Démarre sans penser à ce qui vient devant. Chasse en vrac se faufile comme une anguille dans un livre qui attend Big-Ben et qui le fait venir au même instant qu’écrit. Arrive aux croisements dont l’affût perpétuel déplace le seuil la chaise ou le sofa. Chasse les idées noires avec le chatterton du clavier qui s’imbue des bastos qui passent d’une oreille à l’autre dans la tête morte comme un entonnoir. Faire tomber la perdrix du ciel qu’il faudra ramasser avec l’aide d’un chien pomponné comme un os de page à caresser. Les bras allongés sur une table qui déroulent un châle se risquer. Viser sans mire et de ce seuil déjà rempli d’hésitations se raviser avant de déjeuner de sa vie mesurée avec des cuillers à café.

Cette poudre fut un logis- Murailles, grues et souris

T.S. Eliot