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Un cigare, un verre de rhum et cette foutue guerre
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 Article publié le 6 décembre 2015.

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Charlie arpentait le chemin qui mène à M*. La Ville était déjà loin derrière lui. Ses vieux remparts étaient hérissés d’arbres nus et noirs. La rigole était gelée.

Il s’était levé tôt ce matin. Le jour n’allait pas tarder à en faire autant. Sa mère lui avait demandé en pleurant de ne plus sortir de chez lui. Elle n’avait pas le temps de venir le voir tous les jours et ses visites, à cause de la guerre, s’espaçaient. Charlie avait décidé dans la nuit d’aller à M* où se trouvait la maison familiale. Il fallait deux bonnes heures pour y arriver à pied. Et d’abord, il fallait monter. Sa montre indiquait qu’il avait parcouru moins de la moitié du chemin. Et il était déjà essoufflé. Son cœur était douloureux. Cela ne lui arrivait pas s’il restait chez lui à écouter la radio et lire les nouvelles de la journée. Sa mère avait raison, mais la guerre était en train de les séparer et Charlie sentait que c’était de mauvais augure. Son voisin de palier était mort la semaine dernière. Pour rien, disait-on.

Il n’y a rien de plus triste que l’hiver. Les gens meurent. Il n’y a que les arbres qui survivent, à condition de ne pas être pulvérisés par l’explosion d’une bombe. Il en tombait une de temps en temps. Comme on ignorait où, on restait chez soi, surtout si on avait le cœur malade.

Charlie ne se nourrissait pas. Il avalait un seul repas quotidien sans y chercher le plaisir et même sans se plaindre de sa mauvaise qualité gustative. Il était suffisant cependant du point de vue nutritif à condition de ne pas en laisser. Il en laissait tellement que les chats connaissaient l’heure de ce repas. Il était quatre heures de l’après-midi.

Donc, Charlie n’avait pris aucun petit déjeuner, pas de café, rien. Il était parti le ventre creux. Il n’avait même pas de quoi fumer. Il aimait fumer. Il fumait beaucoup avant la guerre malgré la maladie qui détruisait son cœur aussi sûrement que le printemps succède à l’hiver. On était au milieu de l’hiver. On parlait d’une grande offensive. Il y aurait sûrement une contre-offensive. Avec des avions dans le ciel. Et des morts. Il n’avait même pas la force de donner un coup de main pour les hisser sur le plateau. Il regardait. Et ce spectacle silencieux lui donnait envie de fumer un bon cigare comme il en avait fumé à Séville avant la guerre, quand il donnait des concerts. Il aimait cette Espagne. S’il survivait à la guerre, il retournerait à Séville et il irait voir les cigarières à la sortie de l’usine.

En attendant, il ne voyait personne et sa mère se faisait rare. Elle était occupée elle aussi dans une usine. Elle croyait à la victoire. Et elle maudissait le Ciel de ne pas lui avoir donné un fils capable de mourir pour elle. Cependant, elle était maintenant moins certaine que ce fût le Ciel le seul responsable de son désespoir. Charlie avait été surpris de l’entendre accuser les hommes. Son père était mort aux premiers jours de la guerre, éparpillé avec des tonnes de terre à blé.

Il était sept heures quand Charlie arriva à M*. Il passa devant le café de Gilberte. Le rideau était levé et on entendait les chaises glisser sur le dallage. Il s’arrêta. Il avait envie de voir Gilberte. Elle avait des yeux d’une profondeur inexplicable. Et elle était douce avec lui. Elle aussi était seule, la guerre lui ayant arraché ce qu’elle possédait de plus précieux, un mari. La première chaise apparut sur la terrasse. Gilberte la disposa lentement devant un guéridon de fonte verte. Et curieusement, un homme s’y assit, exactement comme s’il ne venait de nulle part. Charlie eut la tentation de fuir, mais Gilberte s’approchait.

Elle ne souriait pas, contrairement à Charlie qui savait encore paraître heureux, au moins le temps de revenir à de plus quotidiennes préoccupations. Gilberte l’embrassa. Elle caressa même sa nuque, prit le temps de flatter les épaules et enfin recula, ayant perdu la faculté de sourire pour toujours.

L’homme qui était assis les regardait. Il avait posé son journal sur la table, sous son chapeau. Il fumait un cigare. Il le tenait en l’air, comme s’il prenait soin de ne pas en répandre la cendre avant que Gilberte ne lui eût apporté un cendrier. Elle empoigna fermement la main de Charlie et l’entraîna à l’intérieur. Elle n’avait pas encore parlé.

Charlie ne s’exprimait jamais avant qu’on l’eût invité à le faire même si, souvent, les mots brûlaient ses lèvres tremblantes de colère ou de n’importe quelle autre émotion. En cet instant, tandis qu’il pénétrait dans l’ombre du café, il était submergé par un intense désir de posséder Gilberte. Il ne voulait pas d’autre femme. Il n’avait jamais désiré que celle-là. Et il avait maintenant bon espoir de goûter au plaisir avant la fin de la guerre. Personne ne savait quand elle se terminerait. C’était une question industrielle d’une incroyable complexité. Charlie s’était intéressé à ces questions dans la seule perspective du plaisir. Et il ne concevait pas ce plaisir particulier en dehors du désir qu’il éprouvait pour la chair de Gilberte. Voilà.

Elle actionna un interrupteur. Aucun mot n’était sorti de sa bouche. Elle virevoltait entre les chaises et Charlie les recevait en silence. Il en empila quatre ou cinq et sortit avec ce chargement sous l’auvent de la terrasse. L’homme fumait toujours, observant la scène d’un regard impossible à percer. Charlie retourna dans le café. Un empilement de chaises l’y attendait déjà. Il haletait.

Quand toutes chaises furent installées autour des tables, Gilberte distribua lentement les cendriers. L’homme la remercia et s’empressa de déposer la cendre de son cigare qui s’était d’ailleurs éteint. Charlie prit place à la table voisine. Il inclina sa tête. L’autre en fit autant. Charlie respirait bruyamment. Le travail auquel Gilberte l’avait contrait avait provoqué une crise. L’homme ferma les yeux et pinça ses lèvres comme quelqu’un qui veut s’empêcher de pleurer. Puis quelques mots sortirent de sa bouche. Il les répéta, car Charlie avait fait signe qu’il ne les avait pas compris.

« Les gaz ? dit l’homme dont les paupières s’étaient à peine entrouvertes.

— Non, dit Charlie. Le cœur.

— Ah… »

Gilberte apporta une tisane de sa composition. Le bol fumait entre ses mains. Elle le déposa avec d’infinies précautions devant Charlie qui y pencha un nez expert. L’homme écrasa son cigare éteint dans le cendrier. Il souleva le chapeau pour prendre le journal, mais renonça et le chapeau retomba.

« Un souffle ? demanda-t-il

— Non, dit Charlie. Un infarctus.

— Au combat ?

— Non. J’étais enfant.

— Ah… »

Charlie avala une gorgée brûlante. Gilberte avait posé ses mains sur ses épaules. Son ventre était appuyé contre le dossier de la chaise. Charlie appréciait cette chaleur. L’homme proposa un cigare que Charlie refusa poliment.

« Je comprends, dit l’homme. C’est mauvais pour le cœur.

— Oh ! Quand j’allais à Séville, j’en fumais. D’excellents.

— À Séville ? Avant la guerre ?

— J’étais violoncelliste.

— Ah ? Vous ne l’êtes plus ? »

L’homme avait sourit en disant cela, puis, voyant qu’il n’amusait personne, tenta de corriger son impolitesse par une autre plaisanterie :

« Oh ! Je dis n’importe quoi. L’instrument de musique, c’est comme le vélo. Quand on a appris à en faire, on ne désapprend pas. »

Il n’amusait vraiment personne et Gilberte perdait patience. Ses mains serraient puissamment les épaules de Charlie, signe qu’elle n’allait pas tarder à exploser. Tel était son tempérament. L’homme perçut cette énergie. Il renonça aux plaisanteries qui lui venaient encore à l’esprit. Il s’excusa. Son nez était devenu tout rouge. Il suintait un peu. Il tenait son cigare sans chercher à l’allumer. Charlie concentra toute son attention sur l’allumette.

« Qu’est-ce que vous prenez ? dit presque brutalement Gilberte.

— J’ai déjà pris un café, dit l’homme. Mettons… un petit verre de rhum…

— Et pour toi, Charlie ?

— J’attendrai de voir Maman. »

L’homme tiqua. Gilberte disparut. Le soleil éclairait la petite place maintenant. Les muriers semblaient cramoisis. Charlie voulait observer l’homme qui avait négligemment jeté l’allumette dans la haie bordant la terrasse. Il n’allumerait pas son cigare. Pas avant d’avoir avalé une première gorgée de rhum, pensa Charlie. C’est bon, le rhum. Surtout le matin. Avec la fumée d’un bon cigare. À Séville. Le concert, se souvenait-il, résonnait encore dans sa tête. Il était seul. Il avait toujours été seul. Il ne connaissait personne à fond. Il ne s’intéressait peut-être pas aux autres. On ne lui avait jamais reproché une pareille chose, mais il se doutait que cela arriverait un jour. Peut-être Gilberte, qui savait aussi se montrer distante. Elle revenait avec le petit verre de rhum que l’homme observa d’un air amusé pendant qu’elle le déposait soigneusement sur la table. Il était plein à ras bord. Son petit disque doré menaçait de se rompre sur le bord arrondi du verre. C’est alors que l’homme alluma son cigare. La fumée environna Charlie. Gilberte était retournée à l’intérieur.

*

Charlie n’avait pas attendu plus longtemps pour se remettre en route. Une personne en bonne santé eût trouvé l’air vivifiant. Charlie respirait à travers son mouchoir. Il ne rencontra personne, mais il était sûr de trouver sa mère dans son potager, le dos à l’équerre, fumant comme une locomotive tandis que les chats arrivaient l’un après l’autre sur la murette. S’il avait bien calculé son emploi du temps, elle lui consacrerait une bonne demi-heure avant de sauter sur son vélo pour aller à l’usine. Cela se passait toujours ainsi. Et elle prenait dix bonnes minutes pour le gronder parce qu’il était imprudent. Il n’aimait pas l’entendre parler de sa maladie. Elle en disait toujours trop, rappelant sans le vouloir l’échéance et ses signes annonciateurs. Tout se passa ainsi et il se retrouva seul dans la maison, assis près de la fenêtre pour observer la rue.

Il était encore trop tôt pour soulever le rideau et saluer de vieilles connaissances à travers la vitre humide. M* était presque mort depuis que la première bataille avait fait rage à quelques dizaines de kilomètres, après le fleuve. Le corps de son père, ou plutôt ce qu’il en restait, était arrivé peu après, un jour de pluie. Charlie était au lit, terrassé par une crise. Le cercueil avait été déposé dans le salon. On s’était bien gardé de l’ouvrir. Il était peut-être impossible d’ouvrir ce genre de cercueil. Charlie n’était pas descendu. Il avait attendu le retour de la cérémonie. La pluie continuait de marteler les vitres. Il entendait les pieds frotter longuement le paillasson. Et l’air froid et humide du dehors remontait à l’étage. C’était hier, pensa-t-il.

Une heure plus tard, les gens passaient dans la rue, solitaires et silencieux. Il ne salua personne, évita même de soulever le rideau. Il avait terriblement envie de fumer un cigare. Il n’y en avait plus dans la maison. Il ne restait même plus de souvenir de Séville. Par contre, l’étui du violoncelle se dressait toujours au fond du couloir, qui est sans fenêtre. C’était la première chose qu’on voyait quand on montait l’escalier et que les yeux arrivaient au niveau du plancher. Cet être d’ombre qui avait si souvent rompu le silence imposé par le deuil avait fini par ressembler à une tombe. Charlie ne s’en approchait plus. Il était d’ailleurs inutile d’aller jusqu’au fond du couloir pour atteindre la chambre. Il attendrait le soir pour revivre cet étrange moment de repli sur lui-même.

Parmi les gens qui passaient, il crut voir l’homme rencontré chez Gilberte. En tout cas, quelqu’un marchait plus vite que les autres. Il le vit plusieurs fois. Il lui sembla même que l’homme, si c’était lui, ralentissait sensiblement en arrivant à la hauteur de la maison. Cependant, Charlie dut reconnaître que cet homme là, car c’en était un, était plus petit, moins carré des épaules, et il ne portait pas de chapeau. On n’aurait su être plus différent.

À midi, la sirène de l’usine retentit. Il ne fallait pas plus de dix minutes à Maman pour rentrer. Elle disposait d’une coupure d’une heure. Soit quarante minutes pour déjeuner. Tout était prêt dans la cuisine. Il suffisait de réchauffer. Elle avait toujours eu le sens de l’organisation. L’enterrement de Papa avait été exemplaire de ce point de vue là.

Charlie quitta sa chaise près de la fenêtre pour aller raviver le feu dans la cuisinière. Il ajouta deux petites bûches. Aussitôt, les flammes léchèrent ses doigts. Cette odeur rappelait vaguement celle du cigare. Le portail grinça, le vélo couina dans l’allée et les pieds chaussés de bottes frottèrent le paillasson d’acier. La porte s’ouvrit enfin. Le premier à entrer fut cet air froid et humide, loin d’être aussi vivifiant que le désirait Charlie. Sa mère s’annonça enfin par une parole concernant le feu. Il ne sut pas ce qu’elle avait dit. Elle n’était ni joyeuse ni triste. Elle entra dans la cuisine et remua de la vaisselle. Charlie avait oublié de mettre la table. Il n’avait pas faim, comme d’habitude. Elle allait le lui reprocher, comme s’il était responsable de son propre mal.

Ils étaient en train de manger quand on frappa à la porte. Charlie sut immédiatement que c’était l’homme rencontré ce matin chez Gilberte. Il ne se rappelait plus de sa voix. Il était peut-être venu pour plaisanter. Pourquoi plaisantait-il de cette manière, sans rire franc, sans aucun sens du tragique de la situation ? Donc, Charlie ne fut pas surpris de le voir entrer dans la cuisine où la table était dressée. L’homme apprécia la douce chaleur. Il avoua même qu’il y avait longtemps qu’il n’avait pas joui de cette douceur. Charlie se souleva un peu pour saluer. L’homme lui fit signe de n’en rien faire. Se soulever, pas saluer…

Sa mère plaça une chaise sur le côté de la table qui jouxtait la cuisinière. L’homme apprécia cette attention. Elle se rassit sans sourire, mais Charlie crut entendre une parole de bienvenue. L’homme avait déjà mangé. Chez Gilberte. Il n’avait pas payé son repas. Il s’était enfui. Était-ce là une nouvelle plaisanterie. Pas plus que les autres, elle ne fit rirent personne. Charlie voulait dévisager l’homme, mais il ne pouvait se livrer à cette enquête sans se montrer impoli. Sa mère ne leva la tête que pour regarder longuement l’horloge du salon dont on voyait le cadran à travers la porte de la cuisine. Charlie n’avait aucune idée du temps qui s’était écoulé depuis que la sirène avait retentit.

« Je n’ai pas un sou, dit l’homme. Elle m’a offert un autre rhum qui m’est monté à la tête, je dois l’avouer. Elle a été très gentille avec moi. J’ai passé la nuit sur la terrasse, dans la haie, comme une perdrix. Je vous remercie de m’avoir ouvert votre porte, Madame. »

L’homme avait débité ces paroles avec le même sourire mi amusé, mi tragique. Telle était l’impression qu’il inspirait à Charlie, mais celui-ci était bien incapable de deviner ce qu’en pensait sa mère. Elle s’était contentée de hocher sa grosse tête grise. Il était temps pour elle de remonter sur son vélo pour reprendre son travail à l’usine. L’homme se leva et proposa son bras. Elle ne vit aucun inconvénient à s’appuyer dessus. Elle eut même l’air d’apprécier cette galanterie. Puis Charlie et l’homme se retrouvèrent seul, l’un le dos à la cuisinière qui ronflait, l’autre au bout de la table, face à la triste fenêtre aux rideaux fleuris. L’homme offrit un cigare. Charlie refusa encore, poliment.

« C’est tout ce qui me reste, dit l’homme en frottant une allumette qui grésilla devant son regard étrangement fixe. Si l’humanité me laisse tomber, je mourrais dans un fossé. Je n’ai pas honte de le dire. »

Ses vêtements étaient en bon état. Il était rasé de frais. Il avait de belles dents soignées et des ongles sans crasse. Cet homme mentait. Ou bien plaisantait-il. Qui donc l’avait embauché ? Et dans quel but ? Rien ne pouvait égayer l’existence finissante de Charlie. Il pensa à la guerre. Il en aurait peut-être apprécié les aventures. Qui sait ? Que savait-il de ce que son père avait vécu dans ce feu ? Et pourquoi cet homme n’était-il pas au front avec les autres ? S’agissait-il de lui poser la question ? L’homme savait fumer le cigare. Certes, il l’avait laissé s’éteindre ce matin, ce qui est impardonnable. Mais en présence de Gilberte, il fallait s’attendre à tout.

« Mais je vous dérange peut-être… » fit soudain l’homme en se levant.

Charlie s’empressa de secouer la tête pour dire que non, il ne dérangeait personne, c’était la guerre et il arrive un tas de choses étranges pendant la guerre…

« Étrange… ? dit l’homme. Vous me trouvez étrange ? Je vous assure que je suis un homme ordinaire…

— Cependant, bredouilla Charlie, la maladie… le malheur… que sais-je ?

— La folie, » dit l’homme.

Ce fut comme une révélation pour Charlie qui, sans le vouloir, demanda un cigare… finalement, ajouta-t-il à sa timide demande.

« Ma mère a offert les miens à des gens incapables d’en apprécier la valeur, continua-t-il sur le même ton.

— À cause de votre cœur, je présume, dit l’homme qui offrait maintenant la flamme d’une allumette.

— Je les avais ramenés de Séville. C’était à l’époque où…

— Vous donniez des concerts.

— Oui ! »

Charlie avait presque crié de joie. Un peu… ou tout à fait comme si cet inconnu l’avait reconnu par hasard chez Gilberte ou qu’il était venu de loin pour le voir et lui confier son… admiration. Autant le dire tout de suite, ce genre de choses n’était jamais arrivé du temps où il jouait encore dans les meilleurs orchestres d’Europe. Il tira tellement sur son cigare qu’il en gâcha la saveur. L’homme s’en aperçut et fit de grands efforts pour dissimuler sa déception, ses reproches. Il ne songea même pas à donner un conseil.

« Je boirais bien un petit rhum, dit-il en souriant.

— Nous n’en avons pas ici, regretta Charlie.

— Il y en a chez Gilberte.

— Je paierais, » déclara joyeusement Charlie.

 

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