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Article publié le 22 novembre 2015. oOo Piranèse ouvre le guichet de la prison. Quel chalet ! Quel mirage ! Les portes se récusent les pilastres flambent les poutrelles montrent leur linges intimes. Tous les ascenseurs sont aux aguets derrière et sont montés sur tiges de cristal aphone. Un silence est la construction entière sans présences. Cependant le bruit des portes et des chaines assourdit la vue. C’est pour nous contredire car ce sont des geôles aux bancs de granite laurés de crampons. Elles sont habitées par les altos d’un chœur dont les voix invisibles circulent sans foi sur les voies balafrées de ce railways promu Grand Hôtel de la vie. Son perpétuel chantier.
Commence à croire que la nuit t’attend toujours |
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