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Sauvez Prospero !
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 Article publié le 18 juin 2017.

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Il faut sauver Prospero. Comme vous le savez, une salve d’applaudissement suffira à le libérer du carcan où une vieillesse précoce et une existence infortunée le retiendront jusqu’à la fin de ses jours si nous ne manifestons pas notre joie de l’avoir connu en de meilleurs instants. Il a tout joué. Et pourtant, il est né cul-de-jatte. Et pas gâté du tout de profil comme de face. Mais il a fait le pendu dans une adaptation du Seigneur des Anneaux. Ses jambes factices y sautillaient pour donner raison à la sagesse populaire. Il les commandait de l’intérieur grâce à un dispositif associant l’hydraulique au calculateur intégré. Il a interprété un rocher dans les Brigands, se déplaçant ni vu ni connu en fonction des besoins éprouvés par le pied gauche des carabiniers, lesquels le levaient pour jouer de la guitare espagnole. Il a couché sous Brigitte Bardot pour souffler. Qui n’a pas admiré sa diction dans l’histoire texane du Massacre au tracteur ? Et bien malgré plus de deux cent cinquante rôles les plus divers et les moins remarqués, il est devenu pauvre alors que, sans être riche, il ne manquait de rien. À part ces deux jambes non nées qui limitèrent ses dispositions au drame.

Moi-même, je l’employai dans mon César contre César. Il y interprétait, ô comble de la tragédie classique, la jambe factice d’un général en retraite que l’Histoire a effacé pour conserver sa crédibilité auprès des praticiens de l’explication cosmogonique. À la longue, car nous nous rencontrâmes régulièrement sur les plateaux du cinéma et du théâtre national, nous devînmes des sortes d’amis, plus proches du chien de faïence qui se regarde dans un miroir que de ce qui reste d’une conversation arrosée quand on a tout dit. J’espère que cette métaphore, que j’ai déjà utilisée ailleurs, vous en dit long sur la profondeur des sentiments que m’inspire encore cet homme rare et sur l’ampleur des idées qu’il m’a inspirées et qui expliquent pourquoi je suis ce que je suis.

Prospero est tombé dans son escalier. Une rupture d’une artère du cerveau l’a condamné au silence et à l’immobilité. Il se fait dessus, ne mange pas seul et dort sur le côté. Ces particularités l’ont conduit à l’enfermement, par le canal d’un jugement soucieux de préserver son maigre mais consistant héritage. Ses neveux ont profité de son absence pour investir sa maison et même y entreprendre quelques travaux de rénovation. Ils s’imposaient, certes, mais cela ne me regarde pas. Je reçus la nouvelle de Prospero lui-même. Il reprenait tout juste ses esprits dans une lointaine maison de repos qui jouxte une non moins prospère entreprise de pompes funèbres. À peine refermé ce pli tragique, je sautai dans un TGV en partance pour Chartres. De là, une voiture à moteur écologique me conduisit au croisement des routes de Sartre-les-Brins et de Camus-la-Passe. J’y attendis plus de trois heures l’omnibus à cheval qu’on m’envoya de l’honorable établissement où mon ami se plaignait de mort imminente. Je me demandais ce qu’il avait qui justifiât une pareille alarme, mais je n’en parlais pas au chauffeur, un vieil homme manchot et borgne, sourd par-dessus le marché. La nuit tomba.

Nous arrivâmes devant le portail du Bon Repos Ensemble (le fameux « bre » qui donne froid dans le dos) alors que la Lune se levait sur sa sombre toiture hérissée de cheminée et d’autres choses encore. J’avais attrapé un rhume, mais il était trop tard pour m’en plaindre. Aussitôt entré dans le hall glacé, saisi à la gorge par une pénombre sans murs, je m’adressai au portier pour demander une chambre « d’ami ». Il n’y en avait pas. En tout cas, il n’en avait jamais entendu parler. Mais je pouvais soit aller au village pour coucher avec les chevaux, soit accepter de le faire dans la chambre de mon ami Prospero qui m’attendait, cloué au lit par une colère subite. Il avait appris une mauvaise nouvelle. Il en apprend tous les jours, me confia le portier. Ce qui ne me réchauffa pas.

Nous gravîmes un escalier, éclairés par la lanterne qu’agitait le portier. Je me serais bien passé d’un pareil numéro d’épouvante gratuite. Arrivé sur un vaste palier d’où surgissaient des plantes tropicales, nous bifurquâmes pour nous engager dans un corridor sans fin ou tout au moins non éclairé jusqu’au bout. Enfin, la lanterne s’éleva à la hauteur des yeux pour illuminer une porte. Elle était entrouverte. Il n’y avait pas de lumière à l’intérieur. Le portier la poussa. La lanterne éclaira alors un lit où gisait Prospero, entouré de vieux coussins habités. Il avait les yeux ouverts et me regardait comme s’il ne m’avait jamais vu. Le portier lui souffla à l’oreille que je ne faisais pas partie du personnel et que j’allais partager son lit en tant que visiteur. Ce fut au tour du visage de Prospero de s’éclairer. Le corps se redressa. Il me tendait la main. J’y versai une première larme qui l’étonna.

« J’espère que vous aimez avoir chaud, me dit-il. Je suis brûlant de fièvre.

— Une mauvaise nouvelle, sans doute… couinai-je timidement.

— Je ne me rappelle plus laquelle ! »

Le portier sortit et referma la porte. Ou bien, s’il ne l’avait pas refermée, il avait emporté avec lui la lumière de sa lanterne. Prospero et moi étions plongés dans l’obscurité. Je l’entendais respirer. Il devait en faire autant. Il se passa ainsi ce qui n’était peut-être qu’une longue minute. Puis il prit la parole :

« Vous ne m’avez pas dit votre nom… Je suis ravi que vous me visitiez, mais si je dois coucher avec un inconnu, autant connaître son nom. Vous ne trouvez pas… ?

— Je suis Marc-Antoine de Praisence… vous m’avez écrit pour…

— J’ai écrit à tout le monde ! Déshabillez-vous. Vos habits doivent être couverts de givre. Je sais parfaitement le temps qu’il fait. Vous trouverez un pyjama dans l’armoire du visiteur. Là, derrière vous. Reculez ! »

Ce que je fis. Et en effet, j’entrai à reculons dans une armoire, ou placard où pendaient des vêtements qu’il ne me fut pas difficile d’identifier. Sitôt nu, j’entrai dans un confortable pantalon de mérinos, boutonnant en suivant une chemise qui me sembla aussi douce que de la soie véritable. J’avançais alors, butai contre le bord du lit et, levant la patte, je remerciai Prospero qui soulevait un coin de drap pour me faciliter la tâche.

« Marc-Antoine… fit-il en grinçant des dents (car il en avait). J’ai connu un cinéaste qui portait ce petit nom… mais de présence…

— Praisence… J’usais alors du nom de Prousty…

— Ah ! Je me souviens très bien. Mais je n’ai pas vu le film. Je n’ai vu aucun de mes films. Je suis toujours dans le suivant, vous comprenez ? Mais maintenant que je suis ici, je n’ai plus de propositions. Allez-vous m’en faire une, Marc-Antoine… ?

— Pas exactement… Je suis moi-même sans emploi depuis quelque temps. L’industrie du spectacle est en faillite. La classe moyenne s’est appauvrie…

— Enfin ! Je hais les gens quand ils ne sont ni pauvres ni riches. Cette race de domestiques nous a longtemps nourri, certes… et nous ne regardions pas d’aussi près. Mais maintenant que je suis ici, je peux penser ce que je veux car, voyez-vous, je n’agis plus. Je suis couché dans ce lit, ou vous me trouvez lié par les poignets et les chevilles…

— Reconnaissez que vous avez piqué une crise qui justifie…

— On vous en a parlé… Mais tant pis pour vous, Marc-Antoine. Ma contention vous prive de place. Vous voilà contraint à en trouver une entre mon corps, que je ne peux bouger, et le bord du lit, qui n’est pas infini…

— Mais je vous ai vu vous redresser tout à l’heure… à la lumière de la lanterne que ce pauvre homme…

— Un pauvre homme… lui ! J’aimerais bien être à sa place. Mais mes amputations congénitales m’interdisent tout emploi nécessitant de fréquents déplacements. Car cet homme, comme vous l’appelez, quand il ne se rend pas quelque part, fuit pour échapper aux conséquences d’une crise de nerfs.

— Le désespoir… Je comprends…

— Vous ne comprenez rien ! Je me sers de mes mains aussi pour composer des guirlandes lumineuses. C’est moi qui fais les épissures. D’autres font le reste. Et en bout de chaîne, on emballe.

— Vous êtes bien loin de la comédie qui fut votre seule raison de vivre…

— Quel rôle me proposez-vous maintenant ?

— Celui du dormeur sur ses deux oreilles !

— Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! »

*

Le lendemain matin, je me réveillai seul dans le lit. Les liens de cuir exhibaient de fortes boucles d’acier. J’étais au bord du lit, les jambes bien alignées et le visage tourné vers l’extérieur, car Prospero avait une mauvaise haleine. Je me suis souvenu de ce détail quand il s’est endormi. Une foule de souvenirs m’a alors envahi et j’ai eu de la peine à trouver le sommeil. Mais enfin, j’avais dormi. Et on avait libéré Prospero sans me réveiller. Ma montre s’étant arrêtée (j’ai de l’électricité statique à revendre), j’ignorais à quelle distance je me trouvais de midi. J’en avais un peu honte. Je n’aime pas faire étalage de mes petits défauts intimes, comme cette propension à la grasse matinée qui m’a si souvent valu des critiques de la part de mes compagnons de travail. On m’a plusieurs fois sorti de mon sommeil matinal en me versant un seau d’eau froide sur la tête. C’était humiliant. La rage s’empare de moi chaque fois que j’y pense, mais bon… c’est le passé. Aujourd’hui, le spectacle des scènes n’est plus à la mode. Les peuples se nourrissent de la diffusion des nouvelles par écran interposé. Je ne suis plus de ce monde.

Je me levai, m’approchai de la fenêtre, écartai le rideau. Le jardin était dans le brouillard. On ne voyait pas d’arbres. Il devait y en avoir. Comment concevoir un pareil décor sans arbres au détour de l’opacité des allées ? Personne non plus. Je me sentis soudain très seul. C’est comme ça que je m’angoisse. Et vous ?

Je descendis, sans doute par le même chemin (Je pose la question…) En bas, le hall était désert. Heureusement, un bruit de vaisselle m’égaya. Je poussai une porte. Une clameur m’éclaboussa. Et au milieu de ce désordre, mon ami Prospero trônait sur un fauteuil roulant. Il tenait une tasse dans une main et l’élevait à la hauteur de ses lèvres pour les y tremper bruyamment. De l’autre main, il me désignait. Y avait-il une place pour moi dans ce monde agité de cris qui n’étaient pas tous de joie ? Mais mon angoisse naissante m’hallucinait sans doute un peu. Le portier (encore lui) désigna une chaise. Je me retrouvai devant un bol de café chaud à souhait. La salle était en effet glaciale. On avait intérêt à y gesticuler comme le faisait la plupart des pensionnaires. Mais j’étais paralysé. Une tartine beurrée glissa sur la table. Prospero, qui avait mangé la sienne, la reluqua d’un air gourmand. Sans ouvrir la bouche, je lui fis comprendre qu’il pouvait manger la mienne sans éprouver aucun remords. Il s’approcha. Ses lèvres étaient grasses. Une vapeur fétide sortait de sa bouche.

« J’ai réfléchi à votre proposition, me dit-il.

— Mais je ne vous ai rien proposé ! Il n’y a plus de spectacle aujourd’hui. Chacun alimente son besoin de fiction par l’intermédiaire du clavier et de la souris.

— Pourquoi êtes-vous venu alors… ?

— Vous m’avez écrit !

— J’écris à tout le monde. »

À cet instant, je n’avais qu’un désir : partir, quitter cet endroit bizarre et ne plus penser à Prospero, à ce que nous avions été, à ce que nous ne serions plus parce que nous étions déjà morts, lui dans son fauteuil ou dans son lit de contention, et moi dans mon petit appartement parisien, le nez collé au téléphone, ou les yeux perdus dans la perspective de la rue. Mais j’étais venu. Qu’est-ce qui motivait cette inutile promesse ?

« Je ne suis pas exigeant, dit Prospero. Le cachet m’importe peu. Comme vous le savez, l’État m’a pris en charge. Et n’étaient ces brusques colères inspirées par de fréquentes contradictions extérieures, on ne m’entendrait pas comme vous m’entendez.

— Vous voulez oublier vous aussi…

— Je veux jouer ! N’importe quoi ! J’ai tout interprété dans ma longue existence de cabotin sans jambes. Je ne saurais énumérer cette ampleur. Mais tout cela peut me revenir au cours d’une conversation. Évidemment, vous n’êtes pas là pour longtemps…

— J’avais pensé à deux ou trois jours…

— Ce qui nous laisse le temps de penser au rôle que vous me proposez. J’en ai déjà une saine idée. Je vous en dirai deux mots dans l’après-midi. Vous aimez l’après-midi ?

— Il fait si froid dehors…

— Qui vous parle de sortir ! »

Le petit-déjeuner s’acheva sur ces mots. Il n’était pas si tard que je l’avais pensé en me levant, mais en l’absence d’horloge à partager avec les autres, j’étais toujours dans le vague du temps. Je suivis Prospero. Il avait refusé mon aide. Vous savez… cette tendance que nous avons à prendre les commandes des fauteuils roulants… Il avait fermement secoué les roues. Cette attitude n’avait pas été loin de m’horrifier. Alors je marchais derrière lui. Je le laissai même prendre quelque distance. Nous tournions en rond dans le hall où flânaient d’autres personnages indécis et flasques. Je finirais par leur ressembler si je ne quittais pas cet endroit avant la fin de la journée. D’ailleurs, je n’étais pas venu pour proposer un rôle à Prospero. De quoi parlerions-nous dans l’après-midi ? C’était insensé.

« J’ai même joué un coin de table dans un film de Jean Cocteau, dit-il en stationnant devant une haute porte-fenêtre qui donnait sur l’allée principale, celle par laquelle j’étais arrivé.

— Je m’en souviens, dis-je mélancoliquement. J’avais proposé à Jean de fleurir la nappe.

— Mais c’était un film en noir et blanc ! Quelle idée de mettre des fleurs dans le blanc de ce noir ! Et c’est maintenant que je l’apprends !

— Forcément ! Vous ne regardez pas vos films ! »

J’avais crié. On me regarda de dehors à travers la baie vitrée. J’avais immobilisé un tas de figures passantes sur les escaliers de l’entrée. Cette vision n’était pas faite pour me rassurer quant à mes intentions. Mais je n’étais pas ici pour proposer à Prospero de briller dans un rôle taillé pour lui. Je n’avais souhaité qu’une salve d’applaudissement. Une dernière avant sa mort. Il m’avait écrit qu’il était au bout du rouleau, qu’il n’en avait plus pour longtemps, qu’il sentait sa fin prochaine… Et comme j’avais le cœur sur la main… vous me connaissez.

« Exigez-vous de moi que j’explique clairement pourquoi je ne regarde jamais mes films ? grogna Prospero dans sa manche. Est-ce la condition sine qua non  ?

— Je vous ai dit que je n’ai rien pour vous. Je n’ai rien pour moi non plus. C’est fini. Il faut songer à se retirer en beauté…

— En beauté ? Ici ? Vous rigolez, non ?

— Mon appartement parisien est petit… Nous n’y tiendrions pas tous les deux sans…

— Sans quoi, mon ami… ?

— Je n’y connais rien en soins palliatifs !

— Mais je ne souffre pas ! Et je ne prends rien d’illicite ! Pour qui me prenez-vous ? »

Il s’agitait. Il était à la limite d’une nouvelle colère. Quand cela lui arrivait, il avait la force de se dresser sur la tête pour se servir de ses bras et réduire ses adversaires à la défense passive. Le portier me tira à l’écart, sous les rideaux :

« Tenez-vous tellement à l’exciter ? me demanda-t-il comme s’il m’accusait déjà.

— Que nenni ! D’ailleurs je me rends compte que je n’aurais pas dû venir…

— Il vous a écrit ?

— Il écrit à tout le monde !

— Je ne vous demande pas des noms, monsieur de Praisence…

— Et je ne vous en donne pas ! »

Je le plantai là. Et rejoignis mon ami Prospero qui pestait, éclaboussant la vitre de ses postillons. Son haleine s’était répandue. Il frappa durement l’accoudoir :

« Je sais bien que vous dites la vérité ! fit-il plus tristement. Vous n’êtes pas venu pour m’encourager… J’en ferais quoi, d’ailleurs, de vos encouragements ?

— Vous pouvez encore être applaudi…

— Mais comment si je ne joue rien ?

— Nous regarderons un film… Il passera à la télévision. Nous serons des millions…

— Et je les entendrai comment ces applaudissements si nous ne jouons pas dans une salle ?

— La technologie, Prospero ! La technologie ! »

Il soupira tandis que je m’enthousiasmais. J’en étais tombé à genoux. Il me trouva pathétique. Il voulait remonter maintenant. Le mieux, disait-il, était de l’attacher dans son lit. Est-ce que je ferais ça pour lui ?

*

Je le fis. Et je le quittai avant l’après-midi. J’étais venu pour rien. Et je n’avais rien d’autre à proposer à mon public. Enfin… ce qui pouvait devenir mon public. Dans ce monde fait pour la solitude. Avec les remèdes pour soulager la douleur d’être seul. Je savais tout cela. Et, en quittant le Bon Repos Ensemble, je n’avais plus de projet. J’étais aussi vide que Prospero. Je savais, je le savais mieux que quiconque, qu’un accident du genre cérébral ou cardiaque me condamnerait tôt ou tard à une existence d’assisté à 100%. Je redoutais ce final sans finale. Qu’est-ce qu’on me demandait maintenant ? Rien, bien sûr. Ou de jouer Pénélope sans attendre Ulysse. Le dernier rôle. Un métier à tisser quelque part dans un obscur et lointain appartement parisien. Et personne pour me regarder travailler, tissant et parfilant[1] pour peut-être voir ces fils d’or peupler mon par terre de moquette. Je pouvais compter avec cet or. Il paraît qu’on en met beaucoup au moment de tisser. Et que c’est en détissant qu’on comprend enfin ce qu’on a fait. Ce qu’on a fabriqué tout au long de l’existence. Sans Ulysse pour conduire, comme un chef, le concert des échecs et des remords. Prospero ne m’avait rien dit d’autre quand je l’ai abandonné dans son carcan : « À la baguette, Marc-Antoine ! C’est tout ce qui nous reste à faire, pauvres comédiens que nous sommes ! »

 


1. Défaire fil à fil une étoffe ou un galon, soit d’or, soit d’argent, et séparer l’or et l’argent. Littré.

 

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