Une série s’en allait, très vraie.
Elle repassa par un couloir.

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On ne peut pas être à moitié ombre.

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Le passé est névralgique et le futur épidermique.

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Des éponges, oui. Mais de la bande magnétique également.

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L’exil est cette chose sacrée (etc.)

- Où est ton exil ?

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Il a mordu la main qui tenait le hameçon.
Et ils se sont noyés.

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Ils ont des machines à laver
mais nous avons des moissonneuses-batteuses.

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- Diable ! La vie est-elle vivante ?

- Pas toujours, fiston.

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Si on te traite de traître,
dis-toi que la phonologie fonctionnelle ne peut pas tout résoudre.

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Comme son chien aboie, le maître s’indigne :

- Ouah ! Ouah ! Ouah ! Ouah !

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On a décidé que n était égal à n’. Or, ici n équivaut à s. C’est clair.
Ici, n’ n’est pas du tout ce qu’on pensait.

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- Est-ce qu’on peut perdre quelqu’un deux fois ?
 Regarde derrière.
 
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- Ainsi, il y aura ce qu’il restera ?

- En fait, il restera ce qu’il restera.

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Poiein et Tekhnê sont sur un bateau, en mer.
Il s’agit de la mer Égée.
Poiein regarde l’eau et s’affole :

- Tu n’as pas vu la profondeur ! Tu n’as pas vu !
Et Tekhnê de répondre avec sang-froid :
 Va chercher Aristote. Il va pleuvoir.

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Il n’y a pas d’innocence de la série. Il n’y a pas de série innocente.