|
Navigation | ||
[E-mail]
Article publié le 4 septembre 2016. oOo Il rêvait qu’il entendait qu’une perdrix appelait et une perdrix appelait et à voix faible et sombre. Il rêvait qu’il entendait une ombre secouer ses plumes de rêveur et donc il secouait ses plumes celles de son rêve. Il rêvait et son rêve était une perdrix dont la voix faible était l’ombre enrouée d’un buisson. La perdrix retroussait ses plumes de dessous et montrait l’orifice d’où suintait le rêve. Il entrait dans son rêve par cet orénoque de Yahvé-tampon. Il en sort par le jour et médite un ramage à la voix de perdreau.
Le poème est un faisan
Wallace Stevens |
Revue d'Art et de Littérature, Musique - Espaces d'auteurs | [Contact e-mail] |