Notre monde a mis sur le chemin des voyages et nous avons écrit et lu des récits d’aventures pour remplacer l’immobilité passionnelle de nos théâtres. Puis le même monde nous a confinés dans nos appartements et dans nos rues, et nous avons préféré l’investigation policière. Aujourd’hui, nous perfectionnons notre œil, ou notre regard si vous préférez l’utile à l’agréable. Nous n’allons plus nulle part. Nous ne demeurons plus. Finies aussi les balades en trottinette. Nous n’avons pas trouvé le repos. Ni la solution. Nous en sommes aux réductions géométriques et aux vectorisations complexes. Serons-nous compris ? Comme nous comprenons les voyageurs et les policiers ? Quelle sera notre place dans le temps libre qui nous devra tout ?