|
Navigation | ||
[E-mail]
Article publié le 9 avril 2017. oOo CHANT DE LA RÉALITÉ
Tout va bien à une fille belle. Un rien t’illumine ; et c’est-à-dire tout : ce clair et long décolleté dans ton dos. T’y rendre un baiser ; au singulier.
Pour moi ici, toujours pareil. Excès de tristesse, chaque nuit ; même en rêve. Et ceci même, lu en rêve : Excès de tristesse, chaque nuit. Tant la poësie aime citer et se citer. Et contempler, tristement, l’idée mélodieuse de tout.
Mais la citation de mon rêve d’avant, je ne la sais plus. Moins claire que toi. Toi seule vaux, réelle. Ta nonchalance sage et le classicisme de tes traits, quand tu danses, quel poète de ta danse aurait pu l’inventer ?
*
Ah puisses-tu rester réelle, après ce chant réel. Ton nom du moins, je n’ai pu l’inventer. Ah puissé-je être ta mère, à jamais, après l’avoir trouvé !
CHANT DE LA RÉALITÉ
Ah triste poésie, aimant trop à citer
comme lorsqu’un poëme annulaire sur un banquet est lu à nos banquets et qu’un vase brun avec un banquet (mythologique ou non) illustre en silence nos sonores banquets ; puis que l’on regarde flotter des fleurs dans les fleurs de l’eau au fond de l’eau, qu’y reflète un miroir.
Quand toi seule vaux, réelle ! tes cheveux noirs, ton sexe noir, et ton enfance blanche sans scansion ni mythologie.
|
Revue d'Art et de Littérature, Musique - Espaces d'auteurs | [Contact e-mail] |