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Article publié le 18 juin 2017. oOo Franchir la porte qui donne sur une histoire ou pas. Il est possible ou pas de s’ouvrir à ce terrain broussailleux comme un bord de paupière ou de vagin rêvé devant un remontoir de montre qu’il serait utile ou inutile de mouvementer. Derrière cette porte est peut-être la ville où se perdre dans des draps souillés ou dans les roues dentées de la modernité. Quelqu’un pourrait sortir d’un porche et mitrailler en pensée les passants ou les pains briochés d’un matin de printemps. Il passerait ou non un chien qui ferait dire je connais Goya ou j’ai perdu le mien. Derrière cette porte (qui n’existe pas) pas plus d’ailleurs que n’existent d’autres fleurs arctiques se trouverait un lupanar ou l’oranger qui fait penser Chateaubriand aux belles andalouses. L’homme qui entrerait en ferait une histoire à la place de son poète porte à porte laquelle pourrait s’ouvrir sur une maquerelle bien en chair et chevelue avec excès mais aussi sur un zoo à taille dite humaine avec lions et girafes et des sens giratoires pour se perdre à plaisir sur le feu du rasoir. On aimerait l’histoire d’un cheveu perdu sur la taie d’oreiller de la réalité.
Nous c’est nous-mêmes que nous invoquons Alvaro de Campos |
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