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Article publié le 9 juillet 2017. oOo Chez France Libris - 48 pages - 5 euros - préface de Joële Conte.
« Le parcours du poète est parsemé de peines et de joies, d’émotions et de contrariétés. Devant la réaction exacerbée de plusieurs de ses contemporains, l’auteur a pris l’initiative d’apporter une réponse pragmatique toute en poésie, » écrit Joël Conte dans sa préface. J’ignore ce qui a exarcerbé quelques-uns de nos contemporains à l’assaut peut-être à la fois du contenu de l’œuvre poétique et de l’action toujours poétique que Stephen Blanchard met aussi en œuvre avec d’autres contemporains qui ne s’en plaignent pas. Toujours est-il que ce nouveau livre de poète place le lecteur « à la limite de son être » là où « il faut chercher la part manquante d’un mot inachevé. » Que demande la poésie sinon d’en arriver là, tant du côté du poète que de celui du lecteur ? Ainsi, le texte fait se succéder une série d’aphorismes bien pensés qui, en quelque sorte, boucle la boucle. On en sort avec mieux qu’une impression de vécu et d’expérience, « sans céder aux caprices des hommes. » Que demander d’autre à un poème ainsi conçu, quand bien même « la Muse toise le vide » ? C’est une lecture, comme on prend la vague. Bien sûr, le poère surfe dans « l’indifférence générale », ce qui est une manière d’apprendre à mourir. Philosophie du hors je…
Patrick Cintas. |
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