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Article publié le 23 juillet 2017. oOo Le rouge à foison te sied comme sur la pêche ou l’abricot mûrs qui ne craignent pas la morsure, la désire plutôt, franche et pulpeuse, juteuse à souhait dans la bouche gourmande. Bouche et fruit ainsi confondus dans ce plaisir de mourir au plus haut point d’inachèvement que puisse atteindre un amour trop infini pour se satisfaire d’une seule bouchée, fût-t-elle délicieuse. La pêche mange l’amant qui la goûte. L’abricot a l’incarnat si délicat se fait mamelon sous la bouche de l’amante. Tous deux se rejoignent dans la faim qu’ils ont l’un de l’autre. Pêche et abricot, amant-amante, c’est tout un quand le fruit attire, excite la soif et l’apaise. Vient le temps heureux des récoltes, multiplication de bienfaits qui verront tantôt germer des semailles nouvelles. Jean-Michel Guyot - 15 juillet 2017 |
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