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Article publié le 8 octobre 2017. oOo Mon cher Sidulé, Décidemment, il faudrait se plaindre à la compagnie des péniches de transport aérien. Non seulement leur irrégularité dans les horaires va bientôt être aussi légendaire que celle de la SNCF, mais elle refuse de me parachuter d’autres nouvelles que des Jeux. Encore et toujours l’olympique olympiade, sans aucun doute la trêve sur les autres fronts doit être générale. On n’écrase plus au Tibet. On n’isole plus par un nouveau mur de la honte en Palestine. Sans doute plus aucune exactions en Tchétchénie et l’on a finit de guerroyer sur les terres aurifères, pétrolifères, diamantifères, cacaotières, minières et fromagères. De toute façon, ON est un con, mes écrits ne resteront que du vent. Mais tout n’est pas perdu, les grains de sable qui m’entourent s’approchent toujours d’avantage pour m’écouter (souviens toi qu’ils lisent dans mes pensées). Ils sont tellement curieux que déjà ils atteignent mes genoux. Ne pas bouger afin de ne pas les effrayer. Bien à toi ami Sidulé, bonjour de ma part aux poètes, chanteurs, musiciens, sculpteurs et à tous les autres artistes fous qui t’entourent. Fasse qu’eux au moins se passent de louer les vertus des sports certes un peu Zolympiques mais surtout dissimulateurs de réalité. HENRI LANE |
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