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Article publié le 13 janvier 2007. oOo Dans les campagnes verdies de pluie, vient aux herbes hautes, à la blancheur détournée des matinées, le chant du grillon ; il frotte ses ailes le long du chemin. Dans les campagnes verdies de pluie, vient dans les maisons de pierre, à la fraîcheur des sons retournés, le jaune du vin, aux lèvres, des verres de cristal. Le grillon a sa maison, pour l’anecdote, chez Salvator Dali ; un petit port au bout du monde. Dans les campagnes verdies de pluie, les champs de blés s’enroulent, quand le soleil donne la même couleur de peau, la même couleur, aux hommes passant par le chemin. Dans l’appartement de Gustave Moreau, sont ouverts les livres d’époques, à l’étagère. Grande pièce, grands tableaux, couleurs délavées ; son journal est à voir dans le boudoir. Oeuvre philosophique dans le salon de lecture. Poêle à charbon, marmite en cuivre, au sens inversé, de l’horloge. Velours sur tissu, autoportrait à la Vuillard revu ; les vieux appartements sont habités d’un autre temps. Dans l’appartement de Gustave Moreau j’aperçois le bourgeois ; je sens ses pieds recroquevillés dans ses souliers mais aussi, l’émotion de l’artiste peintre, à l’atelier. Ce recueil est disponible [à cette adresse - chapitre.com/CHAPITRE/fr/module/search/Default.aspx ?source=NEUF&cat=livres&auteur=BRAY,%20PHILIPPE&donnee_appel=CHAPGOOGLE. Vous pouvez également le commander chez votre livraire habituel à l’aide du numéro ISBN 2-7481-7452-6 |
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