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Article publié le 3 juin 2018. oOo Il interroge et la réponse est la commode où la question côtoie tous les mouchoirs et les chansons. Sa chambre est s’endormir au bruit du monde celui silencieux de ne voir que personne et va dans la coupure indéniable de soi qui fait venir les mots. Et il s’ouvre à un autre jour qui sera l’autre jour d’un lit et corolaire qui de draps en draps devient plaine sa peau et ses creusements nés de ventre ouvert la nuit et jour oiseau à l’air. S’interroge à la main et à l’image ventre-à-ventre à fabriquer son interrogatoire affirme que souvent son rarement lui vient de plus en plus souvent de drap en drap au singulier. Il embrasse ses propres lèvres à bout de langue dans son manque-langue qu’il appelle ventre son confessionnal. On ne voit pas son dos on voit son dos sa tête est réponse à vous voir il aime les fenêtres où l’asphalte s’amuse à lui ouvrir le ventre à lui tomber dessus. Elle il l’a répandue son lit sa resituée en lui sa nostalgie. En mode exaspérée l’imagine féroce de douceurs centrales. Voilà-ci comme il est. Pas héro de roman. En fait il n’interroge rien ne répond rien n’est rien que lui et elle. Seul dans sa chambrée. Ses murs sont efficaces quelques laps de temps qui broutent dans ses champs.
On a précisément la notion du temps qui se remet, de celui qui arrive et la limite de nos mouvements en désordre dans cet espace étroit déjà renouvelé. Pierre Reverdy |
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