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Article publié le 13 juin 2007. oOo 1
Chaque fois que je souhaitais quitter la maison, la demi-Mondaine Laissant derrière la table du dîner tout éblouie, l’écriture carrée des gosses avec ou sans élan l’avenir magique, bien ou mal Je me sentais une âme éphémère un éphèbe tout entouré par les chiennes égarées dans les entrailles desquelles se forment les zygotes de la poésie
Je me réexpédie dans la vie avec mon coeur sanglant, rouge de colère, l’inspiration, l’insolence diabolique... les imaginations créatives OR, voici les créatrices : les chiennes égarées persuadées par l’angoisse muette à l’intérieur de sa badine aborigène... muettes comme la nature Me voici, le poète, le fils d’un fossoyeur du passé aussi muet que la nature et je ne sais comment lui parler de sa fausse grossesse avec la férocité d’une lance Je me perds, par- ci par - là je me cherche, ivrogne comme je suis, et en cet exercice j’essaie un peu de me séparer d’un malheur perpétuel comme d’habitude révoltent les ventilateurs fascinants Je ne désirais jamais cette conclusion, mais c’est arrivé dans mes mains... C est ma destinée ...ce n’est pas le cas...Cette destinée est à moi...Oui, ça y est... La vie sexuelle et la mode qu’implique cette époque augmentent ma haine.... Dans le grand amphithéâtre de cette cité je (léès ???) d’une lesbienne Ou dans une nuit sans couvre-feu illuminée par les lumières du néon Je me cherche à minuit entre les seins oscillants de mes amantes et mes propres soeurs... j ai envie d’être là, là seulement pour quelques instants comme les ombre dune musique secrète même après son arrêt dans une maison hantée. On devrait appeler les choses par leurs noms, je le sais bien, mais aucune solution ne m’apparaît comme vraie...ma foi ! Je n’ai rien appris de mes expériences Je ne reviens que par le même terminus sans savoir... et je l’utilise avec le même enthousiasme 2
Mes expériences comme celles-ci & etc. Des fois je me trouve avec un jeune ivrogne de minuit Des fois - un bébé- football qui dévale /détale jusqu’au rougeoiement cramoisi du crépuscule Des fois levant les mains au fémur j’observe mon visage réfléchissant Des fois je me trouve à l’ancienne jetée pour voir la joie de l’explosion démographique en plein vent dans un lit terroriste Des fois en un terrain de cricket Des fois la salive fraîche pendant une grosse bise Des fois la haine de voir le bout de la bite salie par un dépassement irrésistible sans aucune raison Des fois Oui, je me suis marié depuis la naissance Des fois dans une morgue, une école, peut-être, qui est actuellement les toilettes de l’humanité Des fois dans le campus de l’université tout aveugle Des fois j’ai désiré aller à l’étranger comme un moine Des fois payer à mon amie une visite lunaire ( je ne pouvais pas le faire parce quelle a été dévorée par la famille et la bourgeoisie) Des fois je devais faire mon souper entouré d hommes vigilants de quoi ? Des fois tout seul, près d’un grenier qui a disparu dans la Baie du Bengale 3
Aucune posture assise ne peut jamais satisfaire l’âme éveillée dune libertine Alors que les chiennes égarées se sont installées en poésie pour toujours Je n’ose pas lire de nouveau même le premier chapitre de la science du sexe Un jour on voit pisser quelqu’un au milieu de la cité-route & ce sont mes ennemis qui l’ont remarqué Les ennemis seulement sont immortels comme Dieu
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Allez-y, O ! mes ennemis, vous êtes les dieux primordiaux, vous êtes le soleil secret de ma vie sans suite, oui, sans doute, vous ne me permettez jamais de dormir suffisamment, calmement même après un orgasme inoubliable C’est vous qui me faites toujours agile, capable de résister à la vie dans un état de coma naturel par chaque coup de votre gros pied 5Une seule femme ne pouvait me faire oublier la possibilité de l’existence D’une meilleure manche bleue dans le corps de plusieurs jouvencelles Me voyant en chemin avec un flambeau en feu cette ennemie ma suggéré la liberté d’une autre vie- (à l’auteur du dieu d’un cimetière ???). Je n’embrasse que cette fleur qui naît du coeur, de la même façon que je devais offrir des fleurs à ma bien-aimée au premier anniversaire de mon amour. Mon amie reste vivante même aujourd’hui Cette nouvelle découverte à l’intérieur de moi _ c’est alors, ironiquement, que je lai faite en marchant sur les cadavres de ces chiennes égarées, avec le sang mort de leur lignée, C’EST LE DESTIN Mon exil d’ici, c’est un événement journalier ou bien c’est actuellement un coup de tonnerre dans un ciel bleu qui ne tombe jamais sur la tête des hommes, ah oui ! Bien sûr, je suis prêt à prendre mon envol Me voici, mais voilà ce qui en reste A la naissance on délivre les embryons des anges à la naissance du monde stupide... La condamnation prononcée dans un rêve avait été proposée dans ce rêve-même, cette liberté qui s’épanouit si longtemps après Cette soif de liberté toujours présente au poumon des assassins Émancipation, ça ? 6
Ma vie, c’est une vie d’assassin pleine de signification, tout calme, comme dans un rêve étrange. En mon coeur, il n’y a plus assez d oiseaux seulement un souffle de sang S’éveille dans une âme universelle Un souffle dedans comme au dehors Les hommes qui sont tombés Ou bien les gens qui sont paralysés avant de parvenir à leurs propres formes. C’est atroce, le rôle de tous les siècles du monde est tellement bizarre. Ma chienne, mon amie des amies Je suis désagréablement persuadé que les mains mécaniques de la civilisation vont te disloquer avant que je te touche, bientôt on va te prendre sur un mur sali par l’urine près d’une orchidée et Une langue chimique sucera même le monde de tes yeux. Toutes les bluettes de mon âme transformeront l’argent et les enfants Je n’y puis rien Alors acceptez cette grosse bise sans hésiter chéries, ma mère et mes surs ! Je ne peux faire autrement que supprimer cette offrande diabolique De jour en jour je devrais tolérer cette provocation de cent milliards de nouveaux-nés, cette nourriture de chair quelconque Mon corps rejaillit sur cette seule exposition et je me prépare A jeter un coup de flèche Mais vas-tu endosser la responsabilité de cette réalité magique ? Assez dur, non ? Je me m’égare le long des corridors une cigarette entre les doigts L’allumer et l’éteindre, ça, c’est ma liberté après minuit, je m’éveille et je m’assieds près dune dynamo affamée Je suis tout seul J’envoie un télégramme au destin lointain Venez reprendre cette foi humaine Je n’ai aucune idée du prétexte de votre présence... Le monde entier le sait, peut-être, le monde de vos histoires ,le cimetière où vous êtes nées et où commence un autre commencement. |
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