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 Article publié le 13 janvier 2019.

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Un gros lourdaud

 

En 66, lorsque j’ai fait sa connaissance à l’école, Martial n’était qu’une grosse outre adipeuse et visqueuse, un sac de gélatine méchant comme une teigne, quasi dépourvu de dents, mais affublé d’énormes paluches aux ongles rongés.

C’est peut-être sous son influence que, jeune encore et pour longtemps, j’ai préféré aux arts martiaux la pratique d’arts vénériens tout en nuances et véhémences.

A tout prix, il fallait fuir viande et graisse, mollesse et lourdeur ainsi que la crasse intellectuelle et la brutalité native de la cité ouvrière où j’avais le malheur de compter les jours et qu’incarnait à lui tout seul cette créature dégénérée issue du quartier Battant où ses alcooliques de parents l’avaient fait venir au monde entre deux cuvées de mauvais vin.

Dionysos, toujours aussi populaire chez les gens de peu, avait produit là un beau spécimen d’humain aux petits yeux rapprochés, des yeux gris-bleus que surmontait un front bas, très bas, digne de falaises arasées par des millénaires d’assaut marins, tandis qu’en bas, sur la plage inégale qui lui servait de visage, ressortait un nez assez quelconque, sorte de roche rosâtre et solitaire percée de deux trous qui devaient être les narines.

Un nez-rocher ni aquilin ni crochu, mais tout bosselé, comme grêlé par des micro-bombes qui se seraient abattues sur lui, peut-être dans ses pires cauchemars d’être voué à la perversité. La bouche était lippue, constamment tordue par un rictus nerveux qui laissait voir quelques dents en voie de pourrissement.

Cette créature des littoraux tenait de l’éléphant de mer pour la lourdeur pataude mais aussi la férocité tranquille de qui se sait assez énorme pour s’installer sans ambages et prendre ses aises en toute impudeur au milieu de créatures plus chétives dont j’étais, sur les bancs de l’école, dans la cour de récréation, sur le périlleux chemin du retour ainsi que sur nos aires de jeu. 

Arrivé un matin au pied de mon nouvel immeuble, j’ai fait connaissance avant ma première rentrée scolaire avec la progéniture du petit monde laborieux auquel mes parents avaient le malheur d’appartenir.

Je n’y ai pas rencontré la noble et fière classe ouvrière des grandes années, mais me suis heurté d’emblée à la bassesse, à la jalousie et à l’envie, à la crasse et à la stupidité taurine durant les années d’enfance qui suivirent ce moment inaugural où, assis sur la bordure de trottoir qui séparait la chaussée de la maigre pelouse, deux voyous m’accueillirent en me crachant à la figure.

Pour moi, qui, spontanément et en toute bienveillance, avais voulu prendre langue avec ces gamins, le choc de la rencontre fut rude, marquant et pour tout dire inoubliable.

J’ai encore dans la bouche le goût infect de la salive mêlée de morve de l’un deux. Plus tard, certains auraient l’occasion amère, en se frottant à moi, de goûter à leur propre sang.

C’est ainsi que j’en ai laissé quelques-uns en sanglot. L’un deux, le plus cocasse de tous, changeait de trottoir quand il me voyait arriver. Oui, j’ai vraiment aimé corriger et abîmer ces petites merdes

Mes frères de misère ? Ah ça jamais. Je me suis renfrogné dès le premier jour et me suis toujours tenue à bonne distance d’eux, sauf lorsqu’il fallait les affronter pour leur apprendre à vivre. 

De ces jours devenus des années date une méfiance sans bornes et un mépris total pour la populace toute origine ethnique confondue.

Vox populi, vox dei ! Mon cul, oui !

J’ai grandi dans les livres, respiré à pleins poumons dans des musiques puissantes et j’ai appris à casser la gueule aux importuns avec jubilation, à ceci près que, bonne âme, je ménageais toujours le pauvre hère qui avait eu l’imprudence et l’impudence de me provoquer.

Il s’en tirait avec une arcades sourcilière ouverte, une lèvre ensanglantée, un bras douloureux, mais je ne poussais pas mon avantage plus loin. Un effet de ma bonté en quelque sorte. D’aucuns dirait : quelque part, un effet de ma bonté, mais je ne me suis jamais exprimé de cette façon. 

Jeune, j’ai d’ailleurs été ravi d’apprendre que méchant se dit commun en allemand : Du bist gemein !

Devenu adolescent, j’ai fait beaucoup d’efforts, vraiment beaucoup d’efforts pour ne pas convertir mon dégoût en haine politique. Ne pas devenir fachiste, ne pas devenir nazi fut l’enjeu. Comment croire en un peuple ? Comment croire au peuple, au suffrage universel, j’ai presque envie de dire « ubiversel », comment accepter que la voix d’une personne inculte vaille celle d’une autre éduquée et instruite ? La question reste en suspens.

Toute ma vie, j’aurai cherché le bon et le beau chez les gens, quelle que soit leur extrace, et je n’ai pas manqué de rencontrer des femmes et des hommes peu cultivées mais bonnes et généreuses, ouvertes d’esprit et indulgentes tant à l’égard du monde horrible dans lequel nous vivons et évoluons au gré des avancées technologiques qu’à l’égard de leurs contemporains.

Martial, ce gros lourdaud mauvais comme une teigne, est mort jeune, emporté par l’alcool, et personne pour le regretter. Son cadavre n’aura pas même servi à fumer un champ. Il a disparu.

Les arts vénériens, eux, se portent bien.

 

-2-

Shaman’s blues

 

Sur un point au moins, me voilà content : n’ayant jamais eu la foi, je ne peux en conscience déplorer sa perte.

Mais qu’est-ce à dire ?

J’entends que tout un chacun, même le plus déterminé des athées, porte en lui, à son corps défendant, une énigme redoutable : celle de sa propre-impropre existence, et que, partant, une foule de questions se presse au portillon de sa conscience étriquée.

Ouvrir les vannes pour laisser le divin s’engouffrer en moi ? Voilà bien une idée saugrenue.

J’ai, en revanche, une conscience aiguë de ces choses, affûtée qu’elle fut par des années d’errance existentielle et de privation volontaire d’espoir.

Gouverner est nécessaire.

Les affaires humaines, complexes, chargées d’histoire et d’histoires - familiales, sociales, individuelles, un imbroglio dont aucune science, si humaine soit-elle, ne peut rendre compte - sont vouées à l’aporie.

Des solutions existent, des réformes s’imposent, des révolutions éclatent, et alors ? Un problème résolu en amène un autre, et tous les changements de régime amènent un autre régime, c’est sans fin.

Aucun mode de gouvernement n’est pleinement satisfaisant. Telle ou telle couche de la société est favorisée, jamais l’ensemble humain qui fait société à un moment ou un autre de l’histoire n’y trouve son compte. C’est le règne du moi je et du toujours plus.

Une population en ébullition peut bien désirer renverser l’ordre établi qui profite à une minorité plus ou moins clairement identifiée, tôt ou tard il faudra reconstruire, sauf à désirer la guerre de tous contre tous qu’est la guerre civile. Et dans ce « il » impersonnel se cache des milliers de forces à l’œuvre, des intérêts divergents qui sont condamnés à trouver des compromis, sauf à s’entre-déchirer perpétuellement. 

La politique, c’est une pelote sans fin, et il se trouvera peut-être toujours des humains pour y croire et y mettre toute leur énergie. Il est vrai que, lorsque le péril est grand, certaines querelles sont mises de côté pour affronter un ennemi mortel, le nazisme par exemple.

Les régimes passent, les idéologies, une à une, sont battues en brèche, régressent et se rabougrissent. Tôt ou tard, toutes perdent en audience et en crédit mais elles ne meurent jamais tout à fait, elles pourrissent et répandent leur pestilence, s’empilent dans la mémoire douteuse des hommes, forment un terreau d’horreurs à venir et de cynisme hallucinant de médiocrité. 

Les antisémites se portent bien, et ils ne sont pas tous néo-nazis.

Ce cancer qui se survit, génération après génération, dans le corps historique, se métastase, gagne des parts de marché social, et dans ce jeu de grignotage de parts de marché idéologiques les mouvances islamistes ont une bonne part de responsabilité.

La vieille garde catholique intégriste se réveille, les nostalgiques du Troisième Reich s’en mêlent, les vieux ringards monarchistes gloussent de plaisir, les jeunes cons identitaires s’excitent, et les cartes sont rebattues, chaque faction ayant conscience de jouer une partie de cartes décisives en espérant pouvoir tirer son épingle du jeu en abattant ses atouts : point commun de tous ces minables : l’antisémitisme. 

De daesh et ses combattants, l’on peut dire que rien ni personne ne trouvera grâce à leurs yeux, pas mêmes les œuvres d’art dont les nazis raffolaient. On se souvient qu’Hitler ordonna expressément que fût épargné le Ponte Vecchio à Florence, au moment où la Wehrmacht faisait sauter tous les ponts de Florence pour couvrir sa retraite.

Les djihadistes de tous poils n’auront pas ses scrupules. La vie humaine n’avait aucune valeur aux yeux des nazis. Leur nihilisme mortifère exaltant la « race aryenne » était en quelque sorte borné, dans tous les sens du terme, par le souci de sauver et de sauvegarder une soi-disant race pure, mais avec nos modernes nihilistes et leur prêchi-prêcha, c’est une autre paire de manche : ces gens-là veulent la mort de toux ceux qui n’adhèrent pas à leur foi dénaturée ainsi que la disparition de tout ce qui fut créé et bâti en Europe et ailleurs.

Ils sont, à mes yeux, la preuve vivante que toute religion constituée qui se veut universelle, ne peut que verser dans le crime de masse et désirer une apocalypse rédemptrice.

Aucune chance d’en réchapper, en terre nazie, si l’on n’était pas « aryen », aucune chance d’en réchapper dans un monde djihadiste si l’on ne fait pas allégeance. Autant me demander de choisir entre la peste et le choléra…

Toute cette merde antisémite, que charrie une partie de la population issue de l’immigration arabo-musulmane, se greffe sur la haine revancharde de l’exploiteur occidental et se focalise sur la cible la plus facile à atteindre : le petit blanc voué aux gémonies et à l’esclavage.

En enfer les mécréants voués à la mort.

C’est : tu marches avec nous ou tu crèves.

L’injustice, la discrimination, le mépris dont ont été et sont encore victimes bon nombre d’enfants et de petits-enfants d’immigrés : voilà le terreau existentiel de la grande escroquerie des temps nouveaux : on ressort les oripeaux du Juif banquier et comploteur mondial pour tout expliquer. Et gauche et droite se font avoir en beauté, de peur de jeter l’enfant avec l’eau du bain.

Si la vie vaut plus que tout, alors tout s’efface devant elle, au moment où surgissent problèmes et solutions. Défendre la vie - toutes les vies - ne fait pas politique mais polémique, et nourrit, ce faisant, la basse politique, les intérêts à court terme et les opinions à courte vue.

La vie en société n’est que contraintes. Elle est tissée de contradictions insolubles et de questions sans fin. Rien, dans toute société, qui ne soit le fruit de compromis accumulés au fil du temps.

Aussi loin que je puisse remonter dans ma vie, je ne vois de ma part que défiance à l’endroit des puissants, quel que soit leur domaine d’exercice et de compétence.

En aucune manière, je ne me vois comme exemplaire et ne me veux tel. J’ai entendu très jeune le malheur et l’impuissance et l’humiliation.

Très jeune, je n’ai vu que dans les arts, et pour moi singulièrement dans la musique, non pas un exutoire ni, moins encore, une planche ou une chance de salut, mais une manière d’être tangible et concrète de faire face tant aux énigmes que posent notre existence qu’aux apories de la vie en société.

Démarche à vrai dire bien fragile et sujette à caution pour toute personne qui se veut pragmatique, terre à terre, parce qu’avide de solutions.

Je n’ai pas la mystique du peuple.

Un peuple, j’ignore ce que c’est, sauf à le penser en termes de classes et de catégories professionnelles, de populations aux histoires mouvementées qui ont fini, bon gré mal gré, par s’agréger pour former une nation qui tire à hue et à dia.

Que chacun vive décemment, mange à sa faim et vive dans une paix relative, est-ce trop demander ? A vrai dire, qu’est-ce qu’une vie décente ? Chacun et chacune y va de ses critères, imaginant son voisin mieux loti que soi. Il n’est pas jusqu’à la notion de mérite qui ne soit sujette à débat.

Le talent est injuste aux yeux de ceux qui en sont dépourvus. La première politique veut la paix sociale, et pour cela il convient d’assurer la survie de tous pour éviter la guerre de tous contre tous, mais rien n’y fait. Le sentiment d’injustice persiste et fonde toutes les réactions politiques.

En bonne politique, il n’y a pas d’action qui vaille. Il n’y a que des réactions.

Je n’échappe pas à la règle.

A ma façon, enfant né au tout début de la guerre d’Algérie et surchargé de récits d’une guerre mondiale encore toute proche dans les souffrances de mes parents et grands-parents, j’ai réagi à la tournure des événements et ne m’en suis sorti indemne qu’en optant pour l’art, la musique, la poésie qui ne nourrissent pas leur homme. 

Je finirai comme j’ai commencé : dénué de toutes illusions terrestres et supraterrestres. Au moins n’aurai-je joué le jeu qu’à minima pour survivre et ainsi tourner le dos, autant que possible, au monde des puissants.

Le monde n’est pas dénué de beauté.

Il rutile et agonise depuis toujours.

Il combat pied à pied pour ne pas mourir. On appelle cela la civilisation. Les grandes civilisations ne m’inspirent que méfiance. C’est à qui aura bâti le premier un monument impérissable, édicté des lois, inventé l’écriture, et je ne sais quoi encore, mais, bien entendu, ce sont les prétendus héritiers qui se réclament de cette belle grandeur passée.

La civilisation et toutes les illusions techniciennes qu’elle charrie, vraiment pas ma tasse de thé. Au culte du progrès s’est substituée la technophilie, la nouvelle aberration de notre temps qui profite aux GAFA et aux états policiers, au premier rang desquelles il faut bien nommer l’haïssable Chine communiste.

Qu’un poème vaille une fleur, qu’une fleur se pose sur un poème, voilà qui m’enchante. Aux uns la mer et ses voyages et ses abysses.

A moi les forêts et les bois, des lacs perdus et quelques rivières.

Rien de consolant, rien d’idyllique dans ces cartes postales d’un autre âge, mais la présence sourde, explosive, titanesque et si discrète du divin terrestre que d’aucuns, de par le monde, surent reconnaître et chérir et saluer, habillés de peaux de bêtes. 

 

-3-

Eritis sicut dei

 

Saura-t-on jamais cartographier les diverses géographies intimes qui constituent et animent l’inconscient collectif du « grand corps national » ?

Ce dernier n’est qu’une vaste fumisterie, une belle métaphore ourdie par diverses forces historiques infuses, confuses, diffuses tellement imbriquées les unes dans les autres, enkystées même, comme un nœud dans le bois rappelle la branche qui fut et qui refuse une dernière fois une coupe nette et franche, et ainsi telle quelle brûle, impropre qu’elle est à faire une belle planche.

La Gaule romanisée, c’est d’abord une terre occupée en plusieurs étapes au fil des siècles. Une colonie romaine, le fruit d’une conquête cruelle et sans merci sur laquelle vint se greffer la pax romana : loi romaine et taxes, liberté de culte pour ne pas s’aliéner les populations durement éprouvées, et culte de l’empereur, ce culte que les premiers chrétiens refusèrent au péril de leur vie.

Une Gaule romanisée, partiellement christianisée, voilà le contexte dans lequel baignent les premiers « chefs barbares » francs, alamans, burgondes et autres. Il était déjà impossible de rêver au cinquième siècle d’une quelconque renaissance celtique débarrassée de la peste romaine qui avait apporté confort et bâtiments, monuments et savoir-faire techniques. L’opportunisme franc qui épousa « la religion nouvelle » acheva de détruire l’ancien monde, et c’est sur les ruines de la romanité qu’une féodalité germanique se construisit avec la complicité des élites gallo-romaines des villes.

Impossible de narrer dans les détails des événements qui ne firent jamais l’objet de quelque récit que ce soit. Le temps était aux rapports de force, aux rivalités, aux meurtres politiques, aux massacres, bref à la puissance tous azimuts que toutes les parties prenantes tentaient d’imposer aux autres forces en présence.

Un mythe vit le jour au dix-huitième siècle : le peuple français était gaulois, les élites aristocratiques d’origine franque, donc étrangères au puzzle celtique tel que l’affronta un Jules César et ses successeurs, au premier rang desquels l’empereur Auguste et ses légions. La germanophobie ne date pas de la Révolution française. Son histoire est bien connue. Elle atteignit évidemment des sommets d’horreur et de stupidité avant et pendant la première guerre mondiale.

Cette germanophobie a laissé des traces puissantes. Les Allemands sont toujours objets de méfiance. Fi de la démocratie allemande ! Les Teutons sont fourbes et puissants. On les craint toujours.

Un corps étranger constituant de la nation, comme c’est étrange. Une cinquième colonne ennemie du bon peuple.

Nous voilà donc bien au carrefour de toutes les constructions et de toutes les confusions idéologiques que charrie l’histoire de France.

Ainsi quand un président traite les Français de « Gaulois réfractaires », il remue tout un imaginaire trouble : le Gaulois réfractaire qui refuse la présence et la loi romaine, bref le « progrès » de la civilisation, le Gaulois multiple qui ne vaut pas mieux que l’Indien divisé en tribus rivales tout juste capables de se faire la guerre et qui succombent aux envahisseurs européens.

Bref, des minables bons pour les poubelles de l’histoire.

Valeur ne revient implicitement, dans cette perspective, qu’aux élites gallo-romaines, au clergé catholique et aux féodaux d’origine franque, donc à ces envahisseurs que la germanophobie latente entretient comme figure constituante d’une identité nationale confuse faite de gallicité, de romanité et de francité.

A ces élites emportées par l’histoire mais rémanentes par fragments et toujours agissantes s’est adjointe une cohorte de technocrates formés dans les grandes écoles de la République qui baise encore le cul du Premier Empire.

On ne refait pas l’histoire. On la réécrit sans cesse, en se focalisant sur tel ou tel portion humaine, tel ou tel agrégat historico-humaine qui a fait « la grandeur » de la France.

Pays, dans mon pays, rythme avec païen. Je récuse tant la romanité que le christianisme sous toutes ses formes. Athée comme trente-six cochons, je dis merde à tous ces religieux d’ici et d’ailleurs qui, encore une fois, tentent de m’imposer leur loi.

Aux chiottes leur paradis, avec ou sans vierges pour y passer le temps !

 

Jean-Michel Guyot

16 décembre 2018

 

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