Cette belle journée dit la fenêtre. Ce beau ciel continue la phrase. Ce beau bleu lessive dit la catastrophe à venir de contrées au retors encrassés par quelques prévisions ignorant les possibles. Ce beau marc de café que fut la nuit d’hier embaume l’aujourd’hui de son odeur passée à travers la chaussette levée du bon pied. Le temps prend les allures franchement obscènes de la vérité. Son orteil fétichiste pose chaque matin sur le laineux tapis confortable de rien. Levé donc du bon pied comme tout incipit à devoir s’incarner pour poursuivre son cours. Le chien est un chenil d’aboiements qui compisse le mur du hasard où s’affiche criarde la nécessité.
je ne connais plus d’énigmes : les choses arrivent, voilà l’unique sagesse.
Robert Musil (Törless)