Ville de lumière et d’ombre
Dans la bière je sombre
Sur les trottoirs interlopes
Où flotte un air de pop
Anglaise, tu es si belle
Dans mon lit tu es à l’aise
Ta culotte de dentelle
Tu ôtes, et ta bouche je baise
D’un coup de reins je m’introduis
Dans ton corps frémissant
De la nature tu es le fruit
Défendu, et chancelant
Je murmure à ton oreille
Dans le plus simple appareil
Quelques vers Shakespeariens
Les mains posées sur tes reins
Soudain ma tête explose
En mon corps pulse la jouissance
Qui de mon corps arrose
Ta douce évanescence
Ce matin, à Westminster
Tu m’as fait découvrir Big Ben
Qui, inlassable, scande les heures
De ce royaume tu es la reine
Quand je te vois marcher
Devant moi, et que ta robe
Ondule dans une brise d’été
Mes jambes se dérobent
Je sens en moi monter
Un désir indicible
Pour ta volupté
Une foi invincible
Tout à l’heure, dans le parc,
Tu m’as pris par la main
Et elle portait encore la marque
Invisible de tes seins
Anglaise, tu as ravi mon cœur
Ton corps, ton âme et tes cris
Ont vaincu mes peurs
Au petit matin, sans un bruit
Depuis, je ne dors plus
Je pense à toi là-bas
Qui quand je ne suis plus
Là t’étreignent d’autres que moi
Bientôt, je reviendrai
Traverserai la Manche
Et je retrouverai
La chaleur de tes hanches
Je deviendrai poète, et
Pour à jamais ton cœur
Fiévreux, ravir
J’écrirai une ode à tes yeux de saphir
Qui, quand tu l’auras lue,
Par romantisme, à la bougie
T’aurai-je, je l’espère, émue,
Et alors, peut-être, m’aimeras pour la vie…