Peau de moi-même qui pourrit ou animal…
Qui le dira ou se taira ou rien n’existe… ?
Après tout pourquoi pas ? La vie n’est pas si triste
Même sur les gradins du fronton national.
Tu auras applaudi, en aède oriental,
Sans voyages ni biens, casanier maniériste
Mais pas indifférent aux effets humoristes,
La ballade aux saisons du Monde occidental.
Ce cuir disparaîtra dans l’expérimental.
Il ne faudra pas plus d’une seconde artiste
Pour en détruire tout, sans documentaliste
À l’appui du propos par trop artisanal.
Sans os, sans chair, sans sang on est sans sol filial.
Il eût fallu creuser des puits antagonistes
Aux antipodes clairs des plans anatomistes…
Comment savoir si c’est par science ou par l’anal
Que l’un survit toujours et que l’autre, animal,
S’efface comme nue au soleil des copistes ?
Le Commerce et l’État suppriment le touriste.
C’est la règle ici-bas sinon c’est anormal.
On ne sort de chez soi qu’en habit de vassal.
Dedans on se couronne ou on joue l’alchimiste.
La fenêtre est de ciel ou de façades tristes.
Ainsi je suis sorti, mais le noir est fatal…
Me voici sur le seuil de mon séjour tombal,
Ni lame ni canon et pas d’accessoiriste
Pour que la mise en scène ait un air réaliste…
J’ai besoin d’une main qui m’aime et qui m’assiste ! »