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Sériatim 22 (Patrick Cintas)

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 Article publié le 21 juillet 2019.

oOo

« fera un excellent ouvrier »

« excellent élément »

Distance entre le père et le fils :

« parlez-moi de la mère : »

 

« Un jour (cher enfant / plus tard : cher ami)

vous vous souviendrez de mes moranes et

de mes dewatines » / cette racine humaine

Émergeant de la terre natale : au cours d’une

Promenade avec les siens : dunes au soleil /

« n’oubliez pas mes combats dans le ciel

de ce pays que vous aimez » / mais le langage

Tout le monde s’en fout : les livres sont des

Catalogues : on n’y parle pas du langage /

Le feuilletage est le seul mode d’existence

Maintenant qu’il est trop tard pour mourir

Sans les autres / « j’aime je l’aime ! » / Ode

Dans un parking / au son des caddies / l’enfant

Aime mieux les contenus que le contenant.

 

« Mettez-vous bien dans la tête

Que ce ne sont plus vos enfants. »

De l’auteur à l’acteur

Autor / Actor

« Avez-vous choisi votre camp ?

Nous avons trois couleurs : une

pour chacun de vos désirs / 3

tweets sur le fil tendu entre

Votre attente

Et nos installations.

 » J’ai rêvé que je savais nager…

En vérité je n’ai jamais appris…

Je compte sur votre gentillesse…

Nous aurons 3 beaux enfants…

Des deux sexes dont un garçon…

Plongeons avant qu’il ne soit trop tard !

 

A H N / faites votre choix

Ô romancier de l’anticipation

Ou du futur : précisez de quoi

Vous êtes le romancier

Ô Poète raté (selon Bill)

 

Pascal Leray retrouvant les fils

De l’invention de la Recherche

Et exigeant que sur-le-champ

Quelqu’un en invente le mode éditorial

« Qui ? Mais lui ! Il est en train

d’atteindre les limites du champ

schizophrénique ! » Quelle écriture !

Quelle angoisse ! Quel beau pays !

 

Léviathan dans les phosphorescences de l’immensité

L’immensité sans plages accueillantes

L’interminable quête du bonheur qu’on achète

« Nous avons perdu un ami qui nous était cher »

 

Qui ne connaît pas la chanson ?

 

Après leurs rouleaux et nos livres :

Villon feint l’ignorance et nous fait rire

Un général qui monte au ciel après avoir toussé

« Ne laissez rien à l’ennemi ! Pas même vos femmes ! »

Il vous en restera comme une impression :

Très proche (je n’en doute plus) de celle

Que j’ai ressentie moi-même avant de me livrer

À l’interprétation que vous savez : rôle

Du comédien : actor : autor : on ne peut pas être plus clair.

Une fois là-haut il se met à briller avec les années.

Villon manie l’obscénité avec art.

« Avez-vous réfléchi à ce dont nous avons parlé… ?

Q : Les étoiles ne changeront pas de ciel

Si on n’y met pas du nôtre…

R : Mais pourquoi voulez-vous

Qu’elles en changent, nom de Dieu !

Q : Je ne sais pas… Comme ça…

« Il y encore tellement de choses à faire ! »

Le comédien rencontre un autre comédien :

Q : Vous êtes d’ici ?

R : Nous aimons tous notre pays.

Q : Vous connaissez X (ou Y, Z, etc.) ?

R : C’est moi… C’est vous…

Plein de poèmes aux alentours mais pas ici.

Les étoiles ne se comptent pas aussi facilement, bébé…

R : Pourtant, j’en ai vu une…

Dans un ciel noir de guerre et de misère.

Villon parle parisien et ça ne nous parle plus

Comme il a voulu que ça nous parla (parigot).

Q : Il n’y a que les petites choses de poétiques.

Les autres (les grandes ou à peu près) c’est

Une autre affaire et nous ne sommes pas près

De nous y mettre aussi facilement que ça, bébé.

Pas de réponse (étrange…)

Comptez les pieds au lieu de vos syllabes !

À la fin, cette impression que vous laisse

Mon poème : si vous avez pris le temps de lire

Ô impatient lecteur de comètes !

Ne gisez pas à leurs pieds de vainqueurs.

Je donne tout ce que j’ai acquis

Et je rends ce qu’on m’a donné.

La différence fera de moi un homme ou un animal.

Villon a-t-il vécu cette sensation sans doute intense

Ou tout ceci n’est-t-il que légende à but marketing ?

L’erreur est de laisser son ennemi potentiel

Construire les bases de sa future industrie de guerre.

Tuons le mal dans l’œuf !

Toute cette jeunesse destinée à connaître la douleur…

Et ces disparitions qui jettent le soupçon…

Le général qui montait n’est pas redescendu.

Vous ne compterez pas une étoile de plus.

On ne compte pas infiniment : c’est ainsi.

Pensez plutôt à acheter quelque chose à vos enfants :

C’est bientôt Noël.

Après leurs rouleaux et nos livres :

L’expansion des réseaux.

(grimace de dégoût)

 

Pleurnicheries des saisons

Pendues aux arbres ou nouées

Dans la gorge qui ne demandait rien.

 

Le soleil n’est pas éternel.

Rien ici n’est éternel.

Aussi loin que porte l’esprit :

Rien d’éternel et pourtant

Il n’y a pas d’autre solution.

 

Romans où le corps se donne en spectacle.

Les divers lieux de cette offrande à l’autre.

On finira par ne plus rien comprendre à la douleur.

Ce temps passé à la fuir… Instruments de l’extraction

Ou de l’injection : nous avons les moyens

D’inventer la parole.

Quel éclair cet instant de bonheur !

Des scènes de cul à la place des pamphlets anarchistes.

Du journalisme social entre les actes

Inspirés par la réalité.

Ne vous inventez pas vous-même

Si vous n’en connaissez pas le prix.

J’ai connu une gonzesse qui écrivait des mensonges

Qu’elle jugeait assez gros pour être appréciés

Des éditeurs parisiens.

Dans la rue on rencontre (ou on voit de sa fenêtre)

De plus en plus d’étrangers : certains vont même

Jusqu’à ne pas parler notre langue !

Mais malgré ça et tout le reste

J’aime mon beau pays et ses châteaux,

Même si ce n’est pas l’Espagne de mes aïeux.

À la barre fixe

Je suis un artiste.

 

Tu parles d’un artiste ! / « la Terre est à tout le Monde »

Le malheur à notre porte / seuls ceux qui peuvent s’en sortent

J’en ai connu un qui aimait les femmes « qui sentent bon »

Rumeur ce matin

De noyades et la mer

Avait refusé la carcasse

Qui flottait sous le vent

Et se rapprochait de la côte :

« si c’est pas malheureux… desgracia

Vois si on a quelque chose à manger »

Il ne dit pas bouffer / il respecte

Celui qui s’invite dans le Jeu /

« on joue depuis tellement longtemps ! »

Il veut dire : nous / les damnés /

« quelle chance vous avez ! »

Et autour de la table la discussion s’engagea

Chacun s’employant à ne pas aborder les sujets de discorde

« ce n’était pas le moment » / des enfants qui ont perdu

Leur joie naturelle : depuis combien de temps ? / Où

En étions-nous à cette époque forcément toute proche ?

Il ne se souvient pas d’autre chose que des ennuis au travail.

Quelle ode ! On en venait à parler de son propre travail

Au sein de cette société qui est la seule limite que personne

/ pas même toi ô étranger / ne peut franchir « même farci

aux as » (interprétation de langue à langue / personne

N’est mort « nous sommes venus chercher / puisque c’est

ça que vous nous demandez / la tranquillité / pas la richesse

ni le confort / soyez assurés que nous nous tiendrons tranquilles »

 

Tu parles d’un artiste ! /

Pas un simple collage.

Ces couleurs (si ce sont

des couleurs) ne se mélangent

Pas : c’est l’arc-en-ciel

De nos rencontres fortuites

/ de loin l’effet est pictural :

« tu verras comme c’est pictural »

 

Pourvu qu’aucune idée ne soit assez nette

Pour l’emporter sur les autres !

 

Ce fou qui hurlait de douleur :

Impossible / pour lui comme pour nous /

De situer cette douleur ni de savoir ce qu’elle était.

Nous sommes retournés dans nos bureaux respectifs.

Voilà ce que j’appelle solitude.

 

Pourvu qu’aucune idée…/ lavement : traitement

Thérapeutique / « on ne se sent pas mieux après »

Avoua le sujet en question ici / ça continuait de couler

Et il fallut attendre deux heures avant que ça s’arrête :

« je vous l’avais dit » / il avait plus d’expérience que nous

Dans ce domaine : les années acquièrent ainsi un sens.

« mais je vieillis moi aussi » / se vidant comme animal

 : « qu’est-ce qu’on va devenir toi et moi… ? — Mais

rien, mon chou ! On ne devient jamais rien / même si

on a été quelque chose / » / ils extraient de la terre

Disons : de la boue : des cadavres plats ou plus exactement

Écrasés par le poids de la terre qui a pesé sur eux pendant disons :

25 ans / cuir indestructible sauf par le feu / « si c’est la solution,

n’hésitez pas » / purification des fumées aux terme de la Loi.

 

L’atmosphère (au figuré) se peuplait (au figuré)

De toutes ces histoires que chacun ne cachait plus :

Secrets de famille éventés (au figuré) / « nous

procéderons au classement hiérarchique de ces données

quand on nous en aura donné les moyens » Quelle ode !

Il se sentit capable d’égaler le Parisien / il voyait

S’amener en masse les rimes les plus judicieuses /

« je donne tout » résuma le type qui en avait fini

Avec ses écoulements / le Monde s’approchait de

Quelque chose : « il suffit d’un rien pour s’élever

au-dessus des autres » / quel artiste je fais ! Ah !

 

« Vous rirez moins quand il ne vous restera plus

qu’une demi-minute de conscience, vous verrez : »

Mais qui sait de quoi je suis la conscience ?

 

« j’aime quand ça se complique : on ne sait plus

où donner de la tête : les murs / lémure / » L’ode

En marge des journaux télévisés : les grandes causes

 : toutes liées à la religion, à la conservation de l’espèce

Et à l’anéantissement des restes humains / catacombes

Sans déchets : la pancarte indiquait : « On ne visite plus »

Ce qu’il y a derrière : ces parois que l’esprit construit

Parce qu’il ne peut pas concevoir ce qui est derrière :

Mais quelle imagination ! Quelle ode ! Petits poètes

De l’obscur : le moindre galet les inspire / à la plage

Comme ailleurs : vacances nécessaires qu’il convient

D’organiser en économie : « tout est économie » / Votre

Poésie est un divertissement que nous n’avons pas réussi

À inscrire dans les flux : par contre nous savons (coup

de baguette magique) faire du divertissement un spectacle

Poétique / rites nécessaires : messes, mariages, enterrements.

Les bornes de l’existence : la robe de la petite fille espagnole :

Sévillane, communiante, mariée / veuve : ou le gilet

Noir de celui qui a perdu la mère de ses enfants / usure

Des revers / au mur deux clous pour accrocher et ajuster

La ceinture nécessaire (faja) / cette pauvreté digne

Du seigneur qui (avec ses chiens) les protège du loup :

Los que a la playa van / « le type au lavement est

décédé cette nuit — Mais de quoi ? — Suicide... »

 

Ce qui avait d’abord paru être une chaloupe

N’était que la carcasse d’un bateau de pêche

Qui ne valait plus rien pour ça / ils les coulent

Au large / il ne faut pas longtemps à la mer

Pour en finir avec ces restes / « on a cru à

la dérive d’une chaloupe : à bord les malheureux

que l’Afrique vomit parce qu’elle ne peut pas

les digérer : ces zones du peuplement humain

qui souffrent d’indigestion / chronique / ode

aux enfants du malheur de n’être pas nés

dans l’estomac des fortunes de ce Monde / »

 

Le Monde est un être à lui seul :

La Ville ne lui arrive pas à la cheville.

Impossible de savoir quand il finit.

Sait-on d’ailleurs quand (ni comment)

Il a commencé ? Exhumez vos corps

Perdus à jamais / mais l’industrie des

Réseaux n’est pas plus à la hauteur.

 

Perception + Imagination = ce Monde.

Multiplication des réductions à l’échelle.

Jouets de l’avenir / les morts ne parlent

Pas : sauf s’ils laissent de l’écrit : documents

Et œuvres d’art / moi parmi ceux-là

/ gourmant en postérité ? / non /

Je me fiche ce que je laisserai tôt

Ou tard / plus tôt que tard maintenant

/ facilité pour l’écriture tient sans doute

A une autre facilité : la lecture / Vico :

« chaque ouvrage était lu trois fois : la

première pour en saisir l’unité ; la

seconde pour en observer la suite

et pour étudier la composition, la

troisième pour en noter les expressions

remarquables, ce qu’il faisait sur le

livre lui-même »

UNITÉ SUITE CITATIONS

« rien qu’avec ça tu construis

n’importe quel poème / tu vois,

l’ami ? J’aime discuter avec toi :

et pas seulement parce qu’on est

d’accord / je t’aime parce que tu es

moi / aussi bien que n’importe

lequel de ces salariés qui en

veulent toujours plus / mais qui

paie à la fin / si ce n’est celui (ou

celle) qui ne travaille pas parce

qu’il (ou elle) refuse de travailler »

UNITÉ

SUITE

CITATIONS

Beau poème (finalement beau) du

Monde conçu comme un personnage

Et non pas comme la ribambelle de

Tout ce qui s’écrit depuis longtemps :

Et ne me parle pas de la Ville qui vieillit,

Qui finit par vieillir parce qu’elle ne

Ressemble pas au Monde : quelle ode !

 

Frisson nouveau : juste ça aux entournures.

Comme devant l’autel : aux agenouillements

Conçus comme des moments de réflexion

En attendant de penser / on ne copule pas

Dans les temples / on y enterre quelquefois :

Entre la malédiction et l’incroyance : ode

À la seringue (petits fumeurs s’abstenir)

/ le cucul d’un enfant qu’on fesse ou qu’on

Caresse : qu’est-ce qui meurt vraiment en nous ?

 


[...suite]

 

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