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Article publié le 13 octobre 2019. oOo Quand le chameau se transforme en fontaine le cresson aux aguets électrolyse Ovide et des genoux émus sondent le fond des choses avec tous les ébats possibles du possible
Des poissons dans leurs boites de Monte-Cristo évoquent les cigales de la désertion et fument leurs lampions d’apéro du vent chaud devant le mot lamproie logis des piranhas à l’enseigne des veines
C’est tout le condiment de l’âme et ses vaisseaux dont le corps s’Argonaute
Il y a des remous aux reins bleus des sirènes et des sacs de pétrels sautées en parachute sur tous mes continents semés de chas d’aiguilles où les vieux maux de dents font chorus au mastic des plages retournées comme leurs sabliers posés sur les commodes qui n’ont pas lu Verlaine ni même le cantiques des cantiques ni les desideratas de mes incontinences
et mes Montezuma cuivrés d’angles obtus mes moufles mitan d’aubes mes déserts dont la traversée est l’oasis mes latrines où fermentent mes idolâtries de mamelles en proie à mes investitures de métamorphoses appelées poésie qui sont les chants d’amours nos seules origines |
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