Des plages sans fin et des enfants perdus...
Des plages sans fin
Et des enfants perdus
Comme coquilles vides
Dans le sable et l’écume.
Tu connais ces récits
Aussi bien que le vent.
Suffit de s’asseoir
Et de prendre le temps
D’écouter et de voir.
Au fond, il n’y a que ça :
La couleur dans tout ses états.
Pleuvent les voiliers
Et leurs pestiférés.
J’entends et je vois
Des enfants que j’étais
Comme si j’y étais.
Mais ne sois pas trop simple :
Ya rien de plus mytho
Qu’un môme avec les siens.
Vieux poète a l’air con,
À cent ans comme à vingt.