Comme la langue retrouve sa patte douce...
Comme la langue retrouve sa patte douce
Quand la pensée ne sait plus ce qu’elle dit !
Barils des sels vivaces !
Croissance des systèmes
Entre le vent et les marées.
Je poursuis un chat voleur
Qui s’est habitué à moi.
Rien ne résiste mieux au vent
Que la toile des mâts et la pierre
Des guets, rien d’aussi pérenne
Que ce que tu n’as pas conçu.
La chair salée entretient la soif,
Eau ou alcool selon que le désir
Est en fuite ou captif de ses propres
Saisies. Le chat, le voici et me voici
Dans la même perspective, sans
Faïence de chien ni hâle gagné
Sur la défaite constante des courses.
Marchandises des quais alignées
Avec ses chats en visite des fois
Que quelqu’un ait oublié quelque chose.
Plus loin on ne pense qu’à la fin
De l’été, à l’entrée en scène de l’hiver
Interminable, annoncé par l’automne
Qui veut jouer aussi, le printemps
Est un chat qui n’a pas épousé
Celle qu’il aime.