Les feuilles oscillent le vent vient frôler
Les pierres du mur baigné par la lune
Où s’épèlent les ombres furtives et pâles
Des fines gazelles de l’air (silhouettes
Coups d’ongle sur les épineux
Pivots des lézardes). Là bas qui rougeoie
Murmure. L’écart
Penche un tronc flexible et sombre, l’étang
De l’heure sereine et pleine revient
Au consentement des roseaux avides
Happer l’étendue où se suffit ta joie
Désencombrée des vains débris de ton abîme
Apaisée par cette immobile finitude
Entée parfois d’un vol d’oiseaux récalcitrants.
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