Je ne sais pas si tu as raison de la quitter...
Je ne sais pas si tu as raison de la quitter. Je l’ai oubliée. Ce n’est pas la même chose, tu en conviendras. Et puis je n’ai rien quitté. Je mesure ma situation à l’aulne de ces murs. Ici, l’ermite va nu. Pas besoin d’attendre que d’autres meurent. Pas de cimetières de boîtes vides. Même les livres s’en vont sans laisser de traces. Si j’avais un écran pour refléter le monde à ma manière, je ne dirais rien d’elle. Je ne chercherai pas à retrouver ce temps. Je te conseille de revenir.
Ton hilh.