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Article publié le 7 juin 2020. oOo Soupirs des ascenseurs qui coulent comme miel A l’intérieur des bâtiments où l’on oublie Les durs échafaudages de l’histoire en cours Quand les amants y pressent le chiffre d’étage Où rejoindre leur ciel, insouciants et heureux, Heureux d’être insouciants, butinent la montée Vers de plus beaux saccages, draps pavillon-haut, Essaiment les abeilles de leurs corps suants Très loin de la banquise urbaine qui craquelle ; Et la douce anarchie des lampes tamisées Les berce de sa palme entre les murs du temps Couleur de mer tranquille et d’orques bondissantes, Alors que tout autour, indomptable, on entend Haleter l’injonction fruitée des ascenseurs. |
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