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Article publié le 21 juin 2020. oOo Ce sont des peupliers, disait-il en tournant la tête Vers celui qui faisait la moue en déclinant Les mots de bienvenue des feuilles qui tombaient De sa dénégation, (car on les célébrait Pour leur nécrologie, nous étions en automne Où tu disais aimer le côté chat des tombes), Et le parc se peuplait peu à peu d’à propos, Le numen dans le vent faisait des tourniquets Dans le clinquant des gaufres ; d’ailleurs disait-il Ce ne sont pas des peupliers mais des pinceaux Peignant le bruit motorisé de l’autoroute Qu’on entend pas loin ; l’autre ne disait rien ; Quand un coup de tonnerre chassa les enfants De l’arbre où ils nichaient, comme des poussins morts.
(écrire dans un parc 11/03/05) |
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