Pour trouver de quoi écrire /
Sans devenir fou de rage
Ou de désespoir / cueillez
La rose tant qu’elle est rose
/ blanche elle a le sein laxe
/ et le nombril introuvable
/ or j’ai cette idée pas facile
Que j’eusse mieux fait de crever
Avant d’avoir atteint l’autre rive
/ la berge boueuse de pieds
Et de museaux / ces rues interminables
Et denses / rien à glaner
Ni à cueillir par le simple geste
Ou l’exercice constant
Du rêve sur les apparences /
Quelle rose ne le sait pas
Au fond d’elle-même ?