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Article publié le 13 septembre 2020. oOo Nib’ de conquête : un incendie d’oiseaux, C’est l’osier du printemps qu’on tresse Avec délicatesse, et Pan se met au frais De flûte qu’on étend comme un drap Sur le fil haut-tendu de la lumière ; Et l’apocope aussi de l’Oise qui palpite En envols, sur sa trace, par delà la zone Où le regard se pose, où se lève et se trisse Un éblouissement semant ses écorchures, Où tout un zézaiement d’or qui ose, se pointe Sur les nudités farouches des ornières En haut-vol, et derrière cette haie, ce sont, Les grandes obsèques des pluies qui se cambrent, Le nid des éclairs, l’argot de l’enrouement. (Pan- 28/05/05/) |
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