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Article publié le 14 décembre 2007. oOo
Je crains d’être lésé un jour Par tant de rigueur à l’amour Baisers et mensonges rassemblés Au bord d’un mêm’ lit transpiré
Je crains de craindre ma blessure Quand seul devant cette devanture Que lèchent nos pitoyables silences Je n’ saurais plus qu’elle est ma chance
Qui est que un et un font un Que parfois un et un font trois Que tout ne ressemble à rien Que tout ne ressemble qu’à toi
Qui est que un et un font mille Que parfois font plus de cent mille Que tout ainsi nous appartient Que tout ne nous ressemble moins
Je crains d’éveiller cette enfance Rouée sur le terre-plein des "panses" Gagnant du temps en la perdant Pour cause de se croire des amants
Je crains l’invisible puissance La vieillesse dans sa belle sénescence Vibrant devant les maternelles Où piaffe l’innocente tourterelle
Je crains d’être obligé de dire Que l’heure est venue de maudire Cet homme qui traîne sa tristesse Comme un ivrogne sa faiblesse
Je crains de plus savoir quoi dire Si seul je demeure sur ce quai À prendre le train qui va partir Au lieu disgracié de la joie :
Où sûr que tous et tous font qu’un Que parfois tous et tous font mille Où nage le poisson dans les eaux Où volent les oiseaux dans les airs
Où sûr que un et un font un Que parfois font plus de cent mille Où rien n’existerait même pas Où tout n’appartiendrait qu’au vent
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