La beauté est une donnée éminemment subjective.
Des ballets de protéines qui se donnent à l’argentique - butins, promesses, viatiques... - , certains ont plus d’aura que d’autres, les Dieux n’y étant pour rien dans l’essence de leur subjectivité.
Dans cette arène sans limite de rivalités bustiales et vaginales, des sourires palatiaux émergent plus que d’autres, dans une posture unique et, sans doute, éternelle.
Oui, la posture esthétique d’un modèle s’inscrit ad vitam aeternam.
Et la pose, précisément, fait toute la différence.
D’artificielle pour la plupart, elle devient comme naturelle lorsque l’exhibitionnisme affiché parvient à dépasser le contexte pour opérer un renversement de domination : le modèle fait oublier le médium.
La silhouette apparaît au centre du plan ou du cadrage en diluant la technique et l’instant artistique, au profit de son irruption soudaine et brutale qui capte toute l’attention.
Comme si la femme en question assiégeait le monde jusqu’à se substituer à lui.
Ainsi est née une étoile...