|
Navigation | ||
[E-mail]
Article publié le 30 janvier 2022. oOo Il n’est que de…
Et danse à même la peau le soleil Taches de rousseur s’y fixent un temps Voyagent dans le temps flétri
L’offre excède la demande La demande toujours en demande d’elle-même Je ne veux pas finir noyé dans les flots incessants d’un Dire protéiforme Dans un détail, un seul, se cache un monde qui fourmille de détails C’est sans fin
A la danse imparfaite dessinée devant ton corps en transe Répondre par la négative Ni silence ni cris, fussent-ils d’une bête J’ignore, je veux ignorer toute hiérarchies dans les arts
Poésie pousse en avant Sons et couleurs Dans la même geste synesthésique Cénesthésie de tous les instants Grappes de mots afférents
Arts gesticulent jusqu’à l’épuisement de leur sève Fini le temps des écoles Poésie au désert anticipe Jusqu’aux forêts denses de mon pays Poésie rassemble
Tes yeux, de longtemps, ont appris à se taire A ne jamais rien dépeindre qui ne dépende des sons Et s’élèvent, lentement d’abord, les sons dans ton regard-espace Depuis que tu es musique
Là où tout commença, dans cette bacchanale Entendue dans ta prime jeunesse Comme une seconde naissance manifeste Magnifiant l’existence Par-delà toi
Il n’est que de tendre La main
Jean-Michel Guyot 28 janvier 2022 |
Revue d'Art et de Littérature, Musique - Espaces d'auteurs | [Contact e-mail] |