« Les humanités, c’est le socle gréco-romain ». S.P

 Il n’y a pas si longtemps, en Occident, prévalaient les humanités.

 Les langues anciennes, les lettres et les arts étaient non seulement centraux dans l’enseignement, mais formaient une partie des citoyens.

 Avec le développement de certaines sciences humaines et sociales dont la sociologie, les humanités se sont considérablement élargies et regroupées : philosophie, histoire, littérature, anthropologie, langues étrangères... Toutes ces disciplines, désormais, concourent à évoquer les intentions et les faits humains, autrement dit la condition humaine. A tenter d’expliquer les structures mentales des nations.

 La matière cognitive ne cesse de croître, par le biais de recherches et de traductions, partiellement traversées par l’esprit d’investigation.

 C’est une intelligence conceptuelle et artistique qui s’est développée, peu à peu, et avec elle différents styles propres à chaque discipline ainsi que chaque auteur majeur.

 Le latin et son esprit de synthèse...

 La sociologie et ses longs développements étayés...

 L’histoire et la rigueur de la syntaxe...

 La philosophie et son langage néologique...

 Chaque discipline s’empare de la langue française pour ériger de la plus majestueuse des façons ses fondations.

 La littérature, elle, s’inspire de toutes les disciplines pour, en quelque sorte, en fonder une nouvelle.

 Inédite.

 Ainsi, ce sont à la fois une sensibilité et une force morale qui sont à l’oeuvre, le travail de l’étude nécessitant un grand engagement intellectuel.

 Le dédale des intentions humaines est sans cesse visité par les humanités, capables de dépasser certaines problématiques typiquement humaines.

 Les rapports humains – notamment les rapports hommes/femmes – sont éclairés par ces mêmes humanités.

 Les empires artistiques sont de toujours et seront de toujours.

 Loin, bien loin des disciplines techniques et technologiques qui visent à la gadgetisation de l’Occident...