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Hiboux 68 - avec Robert Vitton (poésie) et Patrick Cintas (musique)
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 Article publié le 14 juin 2008.

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Entretien avec Jean-Claude CINTAS

8 textes de Hiboux 68 à écouter gratuitement.
Musique de Patrick CINTAS.

Galerie de tableaux de Valérie CONSTANTIN.

Hiboux68 est une lecture, ta lecture de textes de Robert Vitton sur une musique de Patrick Cintas. La première question qui vient à l’esprit  : un poème ne se suffit-il pas lui-même ?

Aux Journées Poésies de Rodez, en mai 2008, sur le stand du Chasseur Abstrait Editeur, où j’étais présent pour présenter mon recueil "50 chantpoèmes", une jeune fille, guitare dans le dos, élève de l’école de musique, avec laquelle nous parlions, finit par couper court à la discussion qui se tenait entre poètes et visiteurs et d’un ton péremptoire asséna du haut de ses 18 ans : « L’écrit se suffit à lui-même !  » Point final. La messe était dite ! Plions bagages et rentrons au bercail. En fait, j’étais en train de leur présenter le Cahier de la RAL,M n°7 « Dire le texte » (qui s’arrachait comme des petits pains) et qui justement était accompagné d’un CD comportant 8 heures de lecture de textes et de musique que les auteurs du Chasseur Abstrait Editeur avaient enregistrés. Interloqué, j’ai pensé un instant lui rétorquer : « Une musique ne se suffit alors que dans son écriture, dans sa partition ?  ». En somme, sortie de sa partition, point de salut pour la musique comme pour les mots ! Cette lecture dogmatique de l’art par une jeune adolescente a profondément surpris. Voire quelque peu inquiété l’assistance. Elle entrait en fait, de plain-pied, dans le grand déballage que provoquait la présence du Chasseur Abstrait Editeur à ces Journées de Poésie de Rodez 2008. À vrai dire, cette réflexion nourrissait l’essentiel des discussions qui se tenaient sur le stand entre visiteurs et poètes dans le cadre de cette importante manifestation. On touchait là à l’essence même de l’existence et de l’exigence artistique. Merci jeune fille de ce "débat l’âge"  ! 

Que les culs bénis ne pratiquent pas le coït avant le mariage, on le savait déjà, mais qu’une jeune fille pense avoir trouvé la solution de l’expression artistique dans le cloisonnement sans porosité aucune, sans ouverture, sans confrontation, sans risques, sans mélanges des multiples techniques et expressions artistiques... les bras m’en tombaient. Il n’y avait plus qu’à retrousser ses manches pour dépuceler l’ingénue bien que nullement investi d’un quelconque prosélytisme. Peine perdue... même si elle finit par avouer qu’elle écrivait des chansons. La « nouvelle star ac  » venait encore de frapper ! Ah ! Société cathodique quand tu nous tiens par les coquilles du correctement-pensant !

Répondre à la question « un poème ne se suffit-il pas à lui-même  ? » apparaît tout à fait hors sujet, voir aberrant, un vrai/faux débat au sein du collectif des artistes du Chasseur Abstrait Editeur. Même si tout commence chez cet éditeur attentif et inventif - comme cela devrait l’être chez tout éditeur digne de ce nom - par un travail de fond avec l’auteur puis par l’édition papier de ses écrits. Passée cette étape première, les œuvres écrites sont mises en pâture, certes, au bon vouloir imaginatif du lecteur, mais surtout au bon vouloir créatif des autres artistes protéiformes et sans cloisonnement du Chasseur Abstrait Editeur. Chacun d’eux peut, à loisir, s’accaparer le travail de l’autre, voire se l’approprier, s’en inspirer et le soumettre à ses aventures ou exigences artistiques, libres de toute contrainte. À chacun de s’exprimer et de pousser le texte plus avant, de le valoriser comme de le détruire, de le mettre en danger. En danger artistique.

Pierre Boulez, dans les années 80, pratiquait déjà à l’IRCAM cette mixité des arts, ce mélange des genres créatifs, associant musiciens, compositeurs, plasticiens… L’art se fait ensemble, même s’il s’accompagne d’une démarche personnelle forte et essentielle. Au risque même de s’y fracasser les os. Tant pis, c’est le jeu !

Un poème, donc, ne se suffit pas à lui-même. Il est voué à sortir de l’écrin qu’est son emballage typographique, à se décoller du morceau de linceul sur lequel il est imprimé, prisonnier. Le lecteur, aussi, a son rôle à jouer dans cette aventure. Il s’inscrit par son geste d’achat puis de lecture, dans le mouvement provoqué dans l’aventure artistique. Ensuite, libre à lui de s’approprier le texte. Soit par une lecture intérieure, personnelle, intime, discrète, égoïste, soit par le fait, de l’extirper du papier et de le lire à voix haute, le slamer, le chanter, le crier, le peindre, le mixer, le filmer... le perdre. Oui, le lecteur est partie prenante de l’acte d’écrire. D’être fidèle ou infidèle. Sans lecteur pas d’écrivain.

Non, un poème ne se suffit pas à lui-même ! L’objet livre ne doit ne peut être son cercueil !

 

Avant que ces poèmes soient « définitivement enfermés » dans ce « cercueil », que peut représenter l’objet livre ? Qu’est-ce qui fait émerger cette lecture particulière ? Comment cela se construit ?

C’est le hasard créatif du collectif des artistes de la RAL,M qui m’a fait me pencher sur le poète Vitton et enregistrer les textes de Hiboux 68. Je connaissais ses écrits et le personnage haut en couleur, gouailleur révolté, poète écorché, et insupportablement attachant. Jamais je n’avais envisagé slamer ses textes. L’éditeur, Patrick Cintas, m’a fait alors écouter insidieusement - je le soupçonne de manipulation - les compositions musicales que lui ont inspirées ces textes. J’écoute. Et là : émotion ! Ses musiques m’inspirèrent. Elles me replongèrent dans le passé : chanteur de chantpoèmes en des temps immémoriaux, dans une autre vie. La mienne. Souvenirs, souvenirs ! Une émotion intense m’envahit, celle de postillonner à nouveau dans un micro. Patrick Cintas plaça alors sous mes yeux les textes de Hiboux 68 du Vitton protégé que je découvrais. Me planta dans le bec un micro pour que ma voix refoulée pose les mots "vittoniens" au lyrisme de gueuse parfumée sur les musiques "cintassiennes" à l’imagerie volontairement décalée et à l’orchestration faussement à la mode. Explosif moment balayant tout sous la déflagration. Me voilà enchaîné deux nuits durant dans un studio d’enregistrement et d’embellissement. Pas question de chanter. Se fier à son instinct. Ne rien préparer. Ne rien maîtriser. Ne rien contrôler, surtout. Laisser sortir la « voie  » sans filet. Jouer le texte à l’instinct. Mettre en danger l’artiste. L’inspiration me musela et me dicta de ne pas chanter. Mais de DIRE LE TEXTE. De le slamer. Pourquoi ? Comment ? Mystère ! Alors, 27 textes d’affilé sur 27 musiques originales. Ok ! Va, pour le slam. Qu’est-ce que le slam ? Est-ce bien du slam ? Je n’en sais rien ! Quelle importance ! Je n’ai jamais pratiqué cette approche ni même dit un texte dans toute ma pauvre vie... à part chanter. Je ne suis même pas comédien. Je ne suis harnaché d’aucun diplôme de conservatoire dramatique. C’est dramatique ! Tyrannie occidentale du diplôme. Le tout-diplôme de la médaille en chocolat. Tel un général russe, le poitrail recouvert de médailles. Non, pas la moindre référence ! « La rigueur du dire et le sens de l’impro  ». Me voilà confronté à cette contradiction, expression du patron de l’emblématique cours d’art dramatique Florent, François de son prénom, qui estime que, nous, latins franchouillards, sommes atteints « d’indiscipline méditerranéenne  ». J’ajouterais en ce qui me concerne : mâtiné d’un soleil araboandalou. Anda luz. La lumière avance. La lumière éclaire. Il a raison le bougre.

 

Comment s’y prend-on face à « La rigueur du dire et le sens de l’impro  » ?

Emporté par cette inconscience que provoque la démarche artistique, je me suis laissé aller dans cet état de transe. Déconnecté. Décollé de la terre. Gonflé. Inspiré. Porté par les muses. Je crois même que j’étais libre, Max.

J’écoutais la musique. Une fois. Deux fois. Dans la pénombre. Voire dans le noir complet. Puis sous le halo restreint d’une lampe de bureau fixée au-dessus des pages immaculées tachées des seuls poèmes de Vitton. Je prenais contact avec le texte inconnu. Sorte de « nous avons les moyens de vous faire slamer  ». Lecture. Une fois. Parfois deux. Pas plus. Se risquer. Sur le fil du rasoir. Presque fragile. Certaines fois, j’enregistrais directement sans avoir lu auparavant. Juste le titre pour se mettre en train. En bouche. Au fond, je m’en foutais du texte. Son texte était devenu mien. Tant pis pour toi, Vitton. Fallait pas l’écrire. Seule crainte : les mots difficiles à articuler. Ils peuvent nous faire trébucher. Le Vitton protégé les utilise beaucoup dans son jeu prosodique. La poésie du Vitton est truffée des bons et gros mots de la langue française. Il jubile, l’amateur d’Aragon, à les dénicher et à les utiliser. Mais peu importe. Le sens même m’importait peu. Seul importait le son. L’imaginaire que le vers allait m’obliger à déterrer. À extirper. Ne pas en faire trop. Sa poésie, je la perçois. Je la hume. Je la reçois, je crois. Je la reconnais même. Il me suffit de lire ses vers denses et chargés de poésie pour qu’au son des mots prononcés, ses images et ses révoltes anarchisantes apparaissent. Se soulèvent, camarade. Je deviens le porte-voix du poète. Non, je suis devenu le poète. Je suis devenu Vitton. Il va me tuer le Vitton, s’il m’entend dire cela. Il va me tuer le Vitton. Je le pressens. Ses textes ne lui appartiennent déjà plus. Il les a publiés. Ils sont à moi. Ils sont à nous. J’en fais ce que je veux. Ce que je peux. Nous en faisons ce que nous voulons maintenant. Puis je ferraille. Mon fils dirait : « je m’éclate  ». Je m’éclate donc à triturer les vers du Vitton protégé. A lui tirer les vers. A lui soutirer les vers. Je répète, quelques fois, un même vers plusieurs fois de suite. Même si le poète, lui, ne l’a écrit qu’une fois. Ce vers, sur le papier, se suffisait à lui-même. Maintenant extirpé, il ne tient plus. Alors il vaut d’être répété. Redis. Re-répété. C’est tellement bon de le re-répéter. De le re-mâcher. De le re-cracher plusieurs fois sur différentes intonations et modulations. Je suis « à donf  » dirait encore mon fils dans cette histoire qu’on m’a jetée à la figure. Complètement « foncedé ». Irresponsable. C’est la faute à Patrick Cintas. C’est lui l’instigateur coacheur catcheur des mots. C’est de sa faute. Et quand on le connaît, on ne fait pas le poids. Il m’a jeté dans cette histoire. Je n’ai rien demandé, moi. C’est la faute au Vitton protégé aussi, complice de ses vers qui égorgent. O con ! (à prononcer ave l’accent vittonien). Compagnon des mots, con ! Alors, faute de grive, je suis devenu merle enchanteur. On se satisfait de peu. Oui, mais du beau. Et je lui ai tout balancé, moi aussi, à la figure. Tiens, prends ça ! Bing ! J’ai habité, épousé sa rhétorique de poète. J’ai chantpoété ses textes. Le chantpoète vous salut : merci les gars d’avoir mis à ma disposition de tels marchepieds !

 

Les choses sont maintenant dans la « boîte ». A leur écoute, l’interprétation inspirée liée à l’interpénétration avec la musique nous prend aux tripes ; osmose artistique tripartite et parfaite du poète, du compositeur et du diseur (slameur). Ces vers sont ici balancés sans complexes. Quelques exemples ?

 

- « Les cyprès », écrit en 1968, ce texte dédié à Van Gogh, obtint en 1973 le Prix de l’Académie du disque de poésie, s’impose par l’épaisseur de ses mots. Qu’est-ce que j’ai aimé mastiquer ta poésie l’ami Vitton ! Ecoutez donc :

Les cyprès

« Au crépuscule où rien ne bouge

Vous flamboyez silencieux

Titanesques sous les grands cieux

Attifés d’azur et de rouge

O mes cyprès si noirs si beaux

Soyez de mes nuits le flambeau  »

 

- « Les enfants ». « Les enfants sont hautains, dédaigneux, colères, intéressés, volages, timides, intempérants, menteurs, dissimulés ; ils rient et pleurent facilement… Ils ne veulent point souffrir de mal et aiment en faire ; ce sont déjà des hommes.  »(La Bruyère). Épitaphe du poème. Ce à quoi Vitton répond : « Tous les enfants jouaient… pleuraient… criaient… riaient… chantaient… de la cave au grenier.  » Pour finir, « Tous les enfants sont morts de la cave au grenier  ». Faites des enfants, il en restera toujours quelque chose !

Les enfants

 

- « Les clameurs ». Clame, clameurs… « Je sens monter en moi de bizarres clameurs. Ce n’est qu’un amant qui se meurt.  » Ce refrain lancinant martèle, entre les strophes, l’abandon que ressent le jeune amant qui attend un signe de sa belle.

Les clameurs

« Camarade dis-moi ma prétendue a-t-elle

Tant de besogne avec ses nappes de dentelles

Que je n’ai de sa plume un signe confortant

Je reviendrai chez nous peut-être ce printemps

Quand le ciel nous rendra notre vol d’hirondelles

O, c’est quelquefois fou tu sais d’avoir vingt ans  »

 

- « Le canneton ». Sur une musique hypnotique, techno et volontairement parodique de tous les clichés « tubesques », ce « tube » avant l’heure conjugue les multiples répétitions d’une même strophe sur des intonations et interprétations démultipliant les sens à l’infini. Aller, en piste !

Le canneton

Petite écoute donc les longs fusils qui tonnent.

Je suis un canaton qui mourra cet automne

quand viendront les chasseurs avec leurs chiens qui veillent.

Je rejoindrai mes sœurs sur l´étang des merveilles.

Je laisserai ma part à ce vieux monde étrange

qui aime les canards mais avec des oranges.

 

- « L’alme fée ». Dédié à celle et à celles qui tricotent des flambées.

L’alme fée

« Tes caresses d’embruns me cherchent dans le vent

Tu me retrouveras au bal des stellérides

Tu m’as porté neuf mois tu me portes souvent

Chaque fois à ton cœur, je dessine une ride »

 

- « Mon cœur, mon cœur  ». Que l’on soit équilibriste, sonneur de trompe ou guitariste, le poète caresse son cœur…

Mon coeur, mon coeur

« Mon coeur mon coeur sombre guenille

Mettons au rang des vieux péchés

Nos gambades au bras des filles

Le temps où nous brusquions l’Archer

Pour un baiser sous la charmille

Nous escaladions les clochers  »

 

- « La petite poitrinaire  ». « Petite sœur où est ta voix… Petite sœur où sont tes yeux… Petite sœur où est ton cœur… Petite sœur où est la mort… » Oui, où est tout ce qui fait la VIE, lorsque la maladie nous envahit à 17 ans ?

La petite poitrinaire

« Elle est là dans le Mal qui passe

Tout son temps à tuer le temps

Chez la petite soeur d’en face

Qui n’a pas même dix-sept ans  »

 

- « La bonne étoile  ». Orfèvrerie du poète Vitton. A chacun son étoile ou ses étoiles, sous les vents qui poussent « l’automnal pèlerin  » que nous sommes de l’une à l’autre.

La bonne étoile

« Et toi à rapiécer mon âme et ma chemise

Tu passes la nuit blanche en épiant le jour  »

Avant de rappeler :

« J’ai deux bonnes étoiles

Dans mon fusil de toile

Dis t’en veux une

Tiens salope prends-la, mais ne reviens jamais

Pourtant je t’attendrai avec mon autre étoile

Dans mon fusil de toile »

 

Maintenant que Hiboux 68 est dans la boîte, c’est la fin de l’histoire, de l’aventure artistique donc ?

Ah ! Non, sacrebleu ! Comment " Fin de l’expérience artistique " ? Non. Pas du tout ! Plutôt : " Suite ad libitum de l’expérience artistique ". L’histoire ne fait que commencer. La plasticienne Valérie Constantin a déjà dégainé ses clics de souris et ses pinceaux. On la croyait tapie dans son coin. Que nenni ! La voilà qui déboule la sauvage. Les pinceaux banderilles en bout de bras, levés jusqu’au ciel. Elle va nous les planter au carré. Méfions-nous. Sur son cheval palette, l’amazone arrive avec ses grands sabots et nous barbouille la toile de sa pâture et de sa nature généreuse. L’animale. Toujours se méfier d’une Valérie Constantin qui dort ! Au Chasseur Abstrait Editeur, ça bouillonne de culture. Les artistes sont incontrôlables. Les recherches typographiques sortent de l’écran cathodique pour s’imposer en magma typographique. Typographies entassées, enlacées, étouffées, secouées… jamais martyrisées sur toile. Hommage à la lettre imprimée qui, de fait, disparaît dans l’immensité de la compression typographique imposée par l’artiste. De grandes toiles antistatiques, hypnotisantes, imposantes. De grandes toiles de typoésie qui, chevillées au mur, seront omniprésentes. Carrées dans leur forme, rondes par le mouvement qu’elles provoquent. Elles dégueulent du noir profond des polices de caractère. Barricadées dans l’immaculée blancheur du fond de toile. Sous ces typos, une autre forme de plage, celle de la poétique du Vitton protégé. Une autre expression que le texte dit. Complémentaire. Subversive. " Dépasser les bornes des limites ". Des lettres comme des pavés jetés à la gueule du " regardeur ", mais aussi en direction des casques à œillères. Ce magma typographique ne demande qu’à sortir. Il se cogne à l’encadrement restrictif de la toile. S’ébouriffe. S’écrase et vire en bord perdu. Ce choix all over impressionne la rétine de sa lave graphique. De ce bouillonnement convulsif, de ce cratère au carré, déboule la force graphique du volcan Constantinois. Il sort de sa quadrature qui roule pour habiter l’espace. L’extérieur. Mais aussi, pénétrer notre intérieur. Ira-t-il jusqu’à éclabousser le mur sur lequel s’accroche la toile, où l’artiste pourrait y poursuivre son œuvre ? On le pressent déjà. Car l’œuvre n’est pas figée. Ne peut s’arrêter-là. Ici, les poèmes de Vitton sont extirpés des encres d’imprimerie. Ils sont remis à une autre place. Celle de Valérie Constantin qui n’arrête pas là l’aventure artistique pour déjà l’ouvrir à d’autres champs, ceux de l’art du livre sans limite, de la pièce unique, du livre d’artiste. Encore une autre forme. Une autre déclinaison. No limit. Une plage de liberté de plus pour la plasticienne ! Ces tableaux illustreront et accompagneront aussi le recueil plus traditionnel qu’éditera le Chasseur Abstrait Editeur de Hiboux 68 accompagné d’un CD Audio des textes slamés et mis en musique.

GALERIE DE VALÉRIE CONSTANTIN

50 œuvres ou plus. On ne sait pas encore tout. Objectif : une installation où sont associés le texte, le texte dit, slamé, la voix, la musique, le son, l’éclairage, la peinture, la vidéo, les sculptures, le livre d’artiste, le livre illustré, la scénographie, les performances… et repousser plus encore, le travail de la plasticienne comme celui du texte chantpoété. Incurable bouillon de culture collectif. Musées, salles d’expositions, festivals, salons… à votre programmation. The chasseur abstrait performance must go on ! est arrivé.

Non ! Le poème imprimé ne peut se suffire à lui-même !

 

 

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