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Article publié le 12 juin 2008. oOo J´ai un nud au cur Qu´aucun chirurgien ne peut défaire. Il était tout petit au début Et j´ai survécu Il s´est pelotonné, Je l´ai bien entretenu, Je l´ai fait grossir, Jusqu´à m´étouffer.
J´ai alors voyagé Je lui ai fait rencontrer D´autres personnes Je lui ai parlé Dans d´autres langues Et il ne m´écoutait plus. Telle une mauvaise herbe, Il m´avait complètement envahie.
Ce nud se défait maintenant Petit à petit Au son du vent qui l´agite, Au son des vagues qui le bercent Comme un nouveau-né. A la lumière du soleil Qui le fait fondre. Les bras grands ouverts, Je peux enfin respirer de nouveau Et rire aux éclats Car je vous ai rejoint Vous les curs des poètes Que nous sommes Avec mes lettres d´amour Qui dessinent Un beau cur de mer Sur le papier blanc.
Mexique, Tulum, 20-04-08 |
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