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Article publié le 12 juin 2022. oOo " Ecrire, c’est aimer profondément la vie ". S.P Tandis que la Cité s’agite, sans cesse, pour tenter de bâtir des contours stables, tandis que le monde et ses habitants émettent leurs éternels mouvements, l’oeuvre de l’auteur se déploie librement, puissamment, exprimant une matérialité synonyme d’osmose avec le vivant, quel qu’il soit : les éléments, la vie animale, l’évolution de la matière, l’immensité de l’univers. C’est l’intensité maximale de la conscience. Au bout du compte, la littérature se mire dans son propre miroir car tout ce qui est donné, imposé, tout ce que le regard absorbe au quotidien - les formes de l’espace, la beauté des femmes, les formes architecturales, la variation du climat, l’immuable trilogie lever/zénith/coucher - conduit à quémander l’éternité, afin de rester ou demeurer dans cette orgie phénoménologique... |
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