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Hypocrisies - Égoïsmes *
Supplément - Manitas I

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 Article publié le 12 juin 2022.

oOo

La vieille expulsa sa créature sur le coup de quatre heures du matin. Dehors, la nuit éclairait un parking désert. On entendait la conversation du personnel, la porte de leur salle de repos ayant été laissée ouverte. Je passai devant. Quand je suis entré dans la salle d’accouchement, Quentin était déjà là, tout propre et endormi sur le ventre de sa mère, et les blouses blanches s’affairaient encore, cliquetant des instruments. On pouvait voir le parking à travers le store. Les réverbères formaient des ilots de lumière orange que j’avais évité de traverser avant de pousser la porte d’entrée. Le docteur Primabor m’attendait dans le hall. Il souriait comme s’il était le père, car l’enfant était « né ». J’étais en retard. Je savais pourquoi. Mais je ne savais pas que j’arriverais en retard, avant la naissance. La vieille tenait à ce que j’assiste à la mise au monde. Mais je n’avais rien tranché. Je n’ai même pas regardé le bocal que me présentait une infirmière coupée d’un sourire de joie religieuse. Primabor était resté dans le couloir, mais ce fut lui qui m’ouvrit la porte. Je croyais entrer dans un bloc opératoire, mais c’était une chambre. Elle était déjà fleurie. Quatre heures étaient passées. On pouvait voir la solitude du parking. La voiture de Primabor n’y était pas garée. Je me suis posé la question puis, entre les lueurs de l’asphalte, je me suis dirigé vers l’entrée. Primabor était dans le hall, seul et sûr de lui. En costume de ville. Sans stéthoscope autour du cou. Personne pour accompagner sa superbe de citoyen nécessaire. Le journal du matin dans une main. L’autre s’occupait de moi, me flattant l’épaule, me guidant vers l’ascenseur, manipulant les boutons, accompagnant sa parole qui n’exigeait pas de conversation.

« Vous êtes sûr que c’est par ici… ? couinai-je.

— Je suis de la maison ! Tout s’est bien passé. Mais vous êtes en retard. J’ai eu le temps de me faire propre…

— Beaucoup de sang, n’est-ce pas… ? Il a mieux valu que je ne sois pas là…

— Elle y tenait. Vous l’avez déçue, mais elle s’en remettra. C’est par ici… »

Voilà comment je l’ai vu pour la première fois, nu comme un vers et rouge comme une saucisse. Il dormait à poings fermés. La vieille était pâle, mais elle souriait. Elle ne m’adressa pas la parole, attendant mes mots, ceux qu’elle retiendrait pour la postérité. Sur la table de chevet, le portrait d’Alfred Tulipe souriait lui aussi. C’était un peu son enfant. Il avait droit à cet accueil. Et j’avais accepté cette relique d’un temps que je n’avais pas connu mais qui représentait toujours beaucoup pour elle. Il ne l’aurait pas appelé Quentin, mais elle refusa de me renseigner. Ce nom lui appartenait. On ne le partagerait pas. Ce serait Quentin pour tout le monde, sauf pour elle. Mais tout le monde le connaissait mieux sous le nom de Manitas. Il avait de petites mains. Elle ne voyait pas d’inconvénient à ce qu’on lui attribue un sobriquet en relation avec cette particularité physique. Elle seule connaissait son véritable nom. Lui même n’en saurait jamais rien. Primabor m’avait confié qu’il était inquiet au sujet de ce qu’il appelait des complications. Selon lui, elles avaient trop de sens : la présence d’un mort (le bruit avait couru que je l’avais assassiné) et ces mains ridiculement réduites à des menottes qui le resteraient pendant toute son existence. Comment meurt-on avec de si petites mains ? Mais surtout, comment vit-on avec ? Qu’est-ce qu’on en fait ? À quoi servent-elles ? J’avais suggéré, en les tatouillant, qu’elles n’étaient pas si petites que ça.

« Elles ne grandiront pas, avait affirmé Primabor.

— Comment le savez-vous… ? avais-je grogné.

— Et le reste… ? s’était inquiété la vieille. Il y a des nains dans sa famille…

— Un seul ! Il n’y en a qu’un seul ! Et rien n’a jamais dit que j’en étais le père ! Rien !

— Ce n’est pas ce qui se raconte…

— Non, non… Cet enfant n’est pas atteint de nanisme. Seule ses mains sont concernées. Vous seule êtes responsable, Charlotte. Je vous l’ai déjà expliqué : c’est un effet de l’usage de la colocaïne.

— Mais il en prend lui aussi ! Et plus que moi ! Tous les jours !

— Mais il n’ovule pas, Charlotte ! Il n’ovule pas ! »

Elle m’en voulait d’être un homme, mais de ce point de vue-là seulement. Il y avait un tas d’enfants aux petites mains dans cette nouvelle version du monde. Le monde de l’amélioration constante, quel que soit le but poursuivi, guerre ou paix, sans distinction philosophique. Or, le mâle n’y était pour rien. Ça lui tombait dessus et pourtant toutes les femmes en âge de procréer étaient informées. Ce qui ne les empêchait pas de contrevenir aux règles de prudence en matière d’hallucination et de shoot. Elles n’y pouvaient rien, témoignaient-elles dans les tribunaux ; c’était plus fort qu’elles. Est-ce que les hommes résistaient, eux qui pouvaient consommer cette substance sans se soucier de l’influence qu’ils exerçaient sur leur compagne ? Mais elle ne serait pas jugée. On ne jugeait plus les mères imprudentes pour cette seule raison. On ne jugeait plus personne face aux questions posées par la colocaïne. Chacun était libre d’agir à sa guise, quelles que fussent les conséquences sur les enfants.

« Tiens… ? Ta mère a consommé pendant sa grossesse… ?

Papa aussi… Elle a pas pu résister…

Toutes les mêmes ! »

Et à chaque service ou changement de tête, examinant le portrait photographique d’Alfred Tulipe :

« C’est le papa ? Il est à la guerre ? Il va être content, même si… Mais je comprends : moi-même, avec un homme à la guerre… Mais je ne suis pas enceinte, voyez-vous ? »

J’avais l’air de quoi ? Assis dans le fauteuil de molesquine façon histoires du temps passé. Sans pouvoir fumer, ni boire autre chose que l’eau javellisée du robinet. La même eau qui servait à vider les chiottes. Elle y allait toutes les demi-heures. Et pendant ce temps, je surveillais l’enfant, le manitas qui allait changer ma vie, qui l’avait déjà changée en cauchemar à venir. Quand est-ce qu’on rentrait à la maison ?

« Elles le prennent pour le papa, me dit Primabor. Vous devriez vous expliquer… Voulez-vous que je m’en charge… ? »

Rien à foutre de ceux qui travaillent pour les autres si ce n’est pas pour moi ! Je rageais, mais en silence, excitant les doigts déjà très en dessous de la dimension normale à cet âge de la vie. La chasse tirée, le ventilateur s’arrêtait aussitôt, trop tôt. La fenêtre s’était peuplée de bagnoles, mais elle ne s’ouvrait pas. Il était arrivé plus d’une fois qu’un manitas la franchisse sous l’effet du désespoir. Primabor connaissait des tas d’histoires dans le genre, mais toutes se ressemblaient parce qu’elles commençaient de la même manière et se finissaient sans caractère particulier. Ce qui s’était passé entretemps n’avait plus d’importance une fois que c’était fini. On ne pouvait plus ouvrir les fenêtres et les murs de la chambre étaient capitonnés pour amortir les projections. Une caméra prévenait les strangulations sous les draps et les noyades dans le lavabo ou la cuvette. Il y avait des tas de types désespérés dans les parages et tous les jours et presqu’autant de femmes qui s’en voulaient d’avoir agi contre la raison.

« Cessez de vous raconter des histoires, Titien ! dit le docteur Primabor. La cafétéria vient d’ouvrir. Descendons ! »

Devant un café :

« Remarquez bien que sans la colocaïne et vu son âge, jamais elle n’aurait pu tomber enceinte. C’est tout le paradoxe du progrès. Il nous conseille le compromis, à la guerre comme en temps de paix. Mais pour l’instant, c’est comme qui dirait l’euphorie provoquée par la nouveauté ou plutôt l’efficacité de la nouveauté. Voyez le ciel : on en est venu à en surveiller les rayonnements, des fois que quelque chose d’inhabituel en change la structure et là, on est sur le point d’agir pour se protéger d’une attaque ennemie. C’est pareil pour les manitas : on les observe de plus près que vous ne l’imaginez, Titien… Au moindre changement, on agira. Comment ? On ne le sait pas encore, mais on y travaille, nom de Dieu ! […] Vous ne conduisez pas, si je ne m’abuse… Je vous raccompagne. Vous lui direz au revoir une autre fois. »

On en avait bien le temps ! À nos âges… Et on avait toutes les chances d’assister à son enfance sans rien rater. On le verrait devenir un homme. Avec ses petites mains. Et tout ce que ça implique d’adaptation et de résistance aux effets que peuvent avoir des petites mains sur l’usage courant. Je tenais peut-être là un sujet susceptible d’intéresser les éditeurs… à condition de changer l’angle de prise de vue usé jusqu’à la corde depuis que ce phénomène pourrissait la vie des familles. Comment trouver l’originalité dans ce qui devenu pure banalité ? Qui n’a pas son manitas ? Demandez le programme !

 

*

 

Je croisais tous les jours des blouses blanches. Comme la vieille ne cherchait pas à corriger leurs impressions au sujet d’Alfred Tulipe, celui-ci était fêté autant comme combattant que comme père. Moi, je n’étais ni l’un ni l’autre. Après tant d’années, j’étais toujours celui qui ne publiait rien, mais pas à la manière d’Alfred Tulipe qui avait eu des raisons de s’en tenir au silence. Mais n’était-il pas oublié, alors qu’on me taquinait encore ? Le personnel de la maternité ne le reconnaissait pas sur la photo : ils étaient trop jeunes, ils n’avaient pas connu cette époque, et puis ils s’en foutaient : ils avaient assez d’imagination pour tout expliquer à leur manière. La vieille s’amusait-elle de leur naïveté ? Ou s’en prenait-elle à mon innocence ? En quelques jours, le gosse avait poussé. Mais ses mains semblaient avoir rapetissé. Primabor les mesurait matin et soir. Elles ne rapetissaient pas ; tout simplement, elles ne changeaient pas de dimension. Je devais me mettre ça dans la tête. Ou devenir fou. Fou de quoi ? Je ne voulais pas le savoir. Mais de là à dire qu’elles m’inspiraient une sorte de peur de l’autre, il y a loin ! Je me révoltais contre ces allusions constantes à mon passé. Pour fumer, il y avait un fumoir et j’y rencontrais des types dans mon genre : on parlait d’autre chose et puis on remontait à l’étage de la maternité pour retrouver le fruit de nos amours. Chaque fois que je descendais, je n’en reconnaissais aucun, à croire que j’étais le seul à revenir sur les lieux de nos confidences.

« Vous avez fait la guerre, n’est-ce pas… ?

— Je suis trop vieux pour ça, répondais-je. De mon temps, on ne faisait pas la guerre. Je ne voyageais pas beaucoup non plus, mais chaque fois que j’ai embarqué à bord d’une de leurs machines, en mer comme dans les airs, il m’est arrivé un malheur. Figurez-vous que j’ai failli me noyer suite à un naufrage. Vous connaissez Élise… ?

— N… non…

— Elle m’a sauvé.

— Ah dis donc !

— Comme je le dis ! Envoyée par Dieu. Et je m’en suis tiré sans une trace. Rien dans les os ni sur la peau. Intact jusqu’à la glande ! Rien je vous dis !

— Quelle chance !

— Tu l’as dit ! Mais dans les airs, ce fut tout autre chose…

— Élise était déjà morte…

— Que non ! Elle vivait. Mais elle ne prenait que la mer, pas les airs. Et je n’ai jamais su pourquoi !

— Vous l’avez bien connue pourtant…

— Qu’oui ! Mais pas comme vous le pensez… Bref, j’étais dans l’avion…

— Seul… ?

— Non ! Avec mon fils…

 

— Vous avez un autre fils ? Un… un manitas… ?

— Un nain !

— Oh le manque de pot ! Je vous plains…

— L’avion a explosé et il est mort. Moi, j’ai été sauvé. Mais comme vous voyez… voilà ce que je suis devenu. Et maintenant, à mon âge ! ça me tombe dessus… ! Un manitas !

— Des manitas ! »

On a fini par vider la réserve de cigares fournis par l’établissement. J’en ai eu marre d’attendre et je ne suis plus redescendu. Je ne voulais plus savoir. En tout cas pas avec les autres. Et les blouses blanches examinaient la photo d’Alfred Tulipe en cherchant à en savoir plus. La question était posée : il existait donc une procédure qui permettait à un combattant d’envoyer sa semence pour fertiliser sa femme sans avoir à s’impliquer physiquement. Le progrès, y compris des lois. Il allait être déçu, le pauvre. Tous les pères l’étaient si l’enfant étaient un manitas. On connaissait des cas de fins tragiques. Mieux valait ne pas en parler devant la mère. Et on m’en parlait à moi, m’entraînant dans le couloir puis plus loin dans leur salle de repos pour y prendre un café soluble. Qu’est-ce qu’ils voulaient savoir ? Qu’est-ce qu’ils s’imaginaient ? Ils me trituraient le cerveau pour en savoir autant que la vieille. Parce qu’elle savait tout, elle, n’est-ce pas ? Elle m’avait forcément mis au courant puisqu’on était de la même époque. Quel lien familial me liait à elle ? Le docteur Primabor arrivait sur ces entrefaites et mettait fin à l’interrogatoire. Il avait de bonnes nouvelles. Un savant chinois avait amélioré sensiblement la formule secrète de la colocaïne. On espérait diminuer ainsi le taux de manitas. Et il s’étonnait que la nouvelle ne me transportât pas de joie. Dans sa chambre, la vieille nourrissait l’avenir au sein. Comment en serait-elle arrivée à cet étonnant résultat sans l’usage, voire l’abus, de colocaïne ?

Un soir, deux blouses blanches baraquées comme des robots anti-émeutes sont entrées dans la chambre :

« Qu’est-ce que vous faites, monsieur Labastos… ?

— Je… J’essaie d’ouvrir la fenêtre… On ne respire plus ici…

— On ne vous a pas demandé comment, mais pourquoi… ?

— J’ai toujours eu du mal à comprendre les questions administratives…

— Suivez-nous !

— Je reviens, ma Lotte ! »

Ça s’est passé sans brutalité. Je marchais devant, à peine poussé par la pointe non acérée d’un bâton de marche. On est descendu dans les entrailles de l’hôpital. Des ouvriers désamiantaient les plafonds dans un silence d’église. On a croisé un lit qui revenait d’une séance de thérapie ordinaire. J’avais la chance de pouvoir me déplacer sur mes jambes. Soudain le bâton tapota mon épaule, assez rudement d’ailleurs. Je compris que je devais stopper. Ce que je fis devant une porte ouverte. À l’intérieur, le docteur Primabor m’attendait. Il était en compagnie d’une femme entre deux âges, comme il l’était lui-même. Elle était assise, exhibant de longues jambes nues et rasées de frais, colorées à mon avis, mais je me trompais souvent sur ce genre d’appréciation. Primabor m’invita à prendre place dans un fauteuil qui me plaçait en face de la femme. Une pute peut-être. J’avais justement besoin de tirer un coup. Primabor ne s’assit pas. Il demeura debout derrière le bureau. Il n’y avait rien sur le bureau, pas un dossier, ni de poussière, rien. Je m’étonnai :

« De quoi est-il question ? Ces messieurs m’ont-ils empêché d’ouvrir la fenêtre ?

— On ne peut pas ouvrir les fenêtres ici… Mais vous en avez eu l’intention…

— En réalité, je comptais me taper un de ces bons vieux cigares offerts par la maison et… en rejeter la fumée dehors. Mais bien sûr, je ne suis pas parvenu à ouvrir cette maudite fenêtre heu… fermée…

— Vous en avez eu l’intention, Titien ! Vous ne vous rendez pas compte de ce que ça peut coûter, une intention ! La dernière fois qu’un père a ouvert une fenêtre, un enfant y est passé, nom de Dieu !

— Mais je n’ai jamais eu dans l’idée de… Oh non ! Charlotte ne me permettrait pas…

— Sa complicité sera étudiée… À moins qu’on n’en parle plus, Titien… mon ami… ? Voulez-vous un cigare ?

— Mais j’en ai un sur moi… Celui que je croyais pouvoir fumer… La fenêtre… Vous comprenez ?

— Les manitas sont des enfants comme les autres ! » grommela la femme en décroisant ses jambes sans culotte (ou alors je n’ai pas bien regardé).

Elle recroisa ses jambes dans l’autre sens. Son regard ne retenait pas que des questions. J’en étais tout alerté. Quelque chose de désagréable allait arriver, mais pas comme je l’avais désiré.

« De quoi m’accuse-t-on ? m’écriai-je enfin.

— Prenez ce cigare et fumez-le, me dit Primabor en me le plantant dans la bouche.

— Ce n’est pas la même marque que ceux que la maison offre à ses…

— C’est un des miens… Aspirez un bon coup. C’est du cubain. Je ne me moque pas de vous.

— Nous avons des doutes sur votre capacité à élever un enfant, dit la femme. Surtout qu’il s’agit d’un manitas. On n’éduque pas un manitas sans une bonne formation préalable.

— Mais je suis prêt à me former si c’est nécessaire !

— Il faut d’abord être formé à l’être, monsieur Labastos…

— À l’Être… ? Je suis désolé de ne pas l’avoir su avant de… Vous savez… ? Charlotte et moi… Mais je ne savais pas ce qu’elle mijotait !

— Vous voyez que j’avais raison ! » s’écria la femme.

Elle s’était levée. Primabor semblait incapable de changer de position. Le briquet continuait de flamber dans son poing. Elle me désigna, hargneuse :

« Je les sens à des kilomètres ! Vous devriez le savoir, docteur ! Mais non… Vous avez douté de moi ! Ces types se nourrissent de complots ! Comme si la femme qui a attendu les progrès de la science pour enfin enfanter, à son âge ! mijotait, docteur, mijotait ! Non ! Elle ne mijote pas ! Et voilà un homme potentiellement dangereux pour ma race ! »

Me montrant du doigt, elle me donnait en spectacle sa main si petite que je pensai lui donner raison sans autre forme de procès.

 

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