Si les Grecs ont l’intuition du tragique, les Romains ont celle de la puissance.
L’art de la scène préfigure l’art de la gladiature.
Sonder l’âme et la psyché afin d’en faire des œuvres d’art et les représenter à la face du monde, de prendre la pierre ou la matière à témoin, aller de l’avant sans cesse, tout le temps, par le biais de conquêtes savamment élaborées tout en se réformant de l’intérieur.
Presque perfection de la poésie au travers de plumes féminines qui pressentent l’inexorabilité romaine, le grand manteau de Rome, la pourpre de la Ville qui bientôt recouvrira la constellation des cités grecques.
Apollon et Dionysos peuplent l’équilibre des cieux, tandis que les superstitions romaines répandent une esthétique rivée au grand pragmatisme.
Le laboratoire interdisciplinaire hellénistique produit de grands noms et de grandes connaissances, l’énergie latine pousse à son paroxysme le concept de travail.
Spéculation/trepalium.
L’intellect est l’abstraction la plus noble, cependant que la Ville est l’abstraction la plus chère, énigmatique, concrète et mystérieuse.
L’aristocratie grecque se déploie dans la philosophie, rejoignant l’aridité stoïcienne, alors que la puissance populaire italienne érige édifices, topologies, lois, traditions... élite.