Ce qui cogne l’écorce, le dur, la parole
avec le bec de l’aigle et le talon du seuil,
découvre le nuage essentiel et la faille
où reposer sa chute. Il y a cette échelle
posée contre la feuille à face de menhir,
qui sert de fil à plomb au lierre du sous-sol
où s’écrivent les lignes ouvrantes de l’air,
quand la chambre est le treuil et le soulèvement
de frontières passées où s’élague la houille
à tête de rapace. Et de lourdes entailles
qui défilent nues comme les fleurs de Mai
découvrent des prairies à coups de couperet
qui sèment des lisières brèves et discrètes
à passer cadastrant, la racine du lieu.