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II - post meridiem
Suite de la Chanson - La rivière Noire - chapitre XXII

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 Article publié le 27 novembre 2022.

oOo

Vous pensez bien que Wadi n’était pas fils de roi ! Certes non ! Il était plutôt un enfant ordinaire. Rien ne le distinguait de ses semblables, sinon le présent récit n’aurait plus rien de vrai ni de réaliste. Il se racontait des histoires mais, contrairement aux autres enfants, il n’en nourrissait pas sa conversation. Il allait pêcher au bord de la rivière et il continuait de penser aux choses qui le turlupinaient jour et nuit.

Comme l’existence était ordinaire ! Heureusement qu’il y avait une rivière, une embouchure et une mer, ce qui faisait de la rivière un fleuve mais elle n’en avait pas la dimension alors Wadi disait rivière et il pensait à autre chose. D’ailleurs on ne disait pas rivière mais Noire. Ni fleuve non plus. La mer emportait les pêcheurs au loin.

Les choses étaient si simples, si chatoyantes ! Je n’aurais pas dû commencer ce récit par le premier chapitre, pensa Wadi. On a toujours tort de commencer par là. Mais enfin, c’est le premier…

D’ailleurs ce récit aurait pu devenir un conte avec ce que cela suppose de charme et de morale. Autant le dire tout de suite, pensa Ben Balada, la féérie de la rivière ne durera pas. Mais il est trop tôt pour dire comment tout cela va se terminer. Ce sera le rôle du dernier chapitre.

Le gué de la Noire n’intéressa pas tout de suite l’enfant. Il le connaissait pour l’avoir vu de loin, sans plus. Il l’avait même quelquefois observé. Il n’en savait pas plus. Il évitait de l’approcher. Et puis il n’en n’avait pas besoin. Il n’était utile qu’à ceux qui traversaient la rivière, mais Wadi n’assista jamais à ce spectacle.

La Noire bornait son royaume. Elle le bornait de ce côté de l’existence car de l’autre côté, il n’allait jamais. Les livres et les gens en parlaient beaucoup. L’enfant apprit à feuilleter plutôt qu’à lire et écouter. Ben Balada en devenait fou. Il eût tellement aimé que Wadi sût lire et écouter. Comment écrire et surtout jouer un théâtre sans livres ni gens ? Le vieil homme avait maintes fois posé la question devant l’enfant, sans la lui adresser clairement, mais Wadi laissait ses yeux nager avec la rivière dans son lit sans autres limites que les deux rives. Seuls les pêcheurs connaissaient les dimensions exactes de l’embouchure. Ce qu’ils savaient de la mer appartenait à une tradition que l’enfant peinait à entreprendre avec les autres.

N’allez pas en conclure que Wadi était le fils naturel de Ben Balada. Celui-ci n’avait pas connu de femmes assez folles pour lui donner une descendance. Il avait mauvaise réputation auprès des gens. Si le père de Wadi lui avait confié l’éducation intellectuelle de son fils, c’était par pure amitié. Il faut dire que les deux hommes lisaient les mêmes livres.

Le père de Wadi était un homme ordinaire comme l’est le monde, mais on le distinguait facilement des autres gens. Pas aussi facilement que Ben Balada qui était une exception à la règle. Aussi la mère de Wadi aimait Ben Balada et forcément il y avait eu des histoires. Mais ce n’est pas le sujet de ce récit. On aurait vite fait de le remplir d’un tas d’autres histoires dont, la plupart du temps, Wadi ne connaissait ni le début ni la faim. Comme il se les racontait fréquemment, il s’ensuivait une confusion telle qu’il en pleurait de rage. Ben Balada lui conseilla de s’en tenir à sa propre histoire. Et Wadi fit un pas de côté pour se rapprocher du gué de la Noire. Il en était encore loin quand Ben Balada lui apporta une mauvaise nouvelle.

 

[Ici, je me demande si je ne ferais pas mieux d’écrire ce conte en vers. NDA]

 

 

— Il faut partir ! haleta Ben Balada.

Wadi se laissa doucement envahir par la joie.

— Non, non, grommela Ben Balada. Nous ne partons pas. Il faut (il reprit son souffle) partir d’ici.

Wadi ne comprenait pas. Partir, nous l’avons déjà dit.

— Hâte-toi, par Allah !

Ben Balada perdait haleine malgré ses efforts. Son échine en était courbée. Il dit :

— L’eau arrive !

Il montra l’amont où des palmiers se pliaient eux aussi, mais sous le poids des hommes. Wadi avait déjà été témoin d’une crue. La rivière se déchaînait et il n’y avait rien à faire, sinon s’éloigner le plus vite possible, abandonner sa maison, se retourner pour constater les effets de l’eau torrentielle sur les rives d’habitude si tranquilles, fuir, là-bas, où personne ne vous attend. Il se souvenait maintenant du retour au bercail. Les morts dans leur linceul. Une femme qui n’était pas sa mère, ni ce jeune homme son frère. Ben Balada le secoua. Son visage semblait si douloureux ! Wadi se réveilla. Il s’endormait souvent si quelque chose d’inattendu arrivait. Et voilà que la rivière menaçait ses plans. Il fit un bond vers la barque, saisit le cordage de l’ancre et tira vers lui. Ben Balada, souple comme un écureuil, sauta dans la barque et récupéra le bagage qu’il jeta sur sa solide épaule, ce qui voulait dire : « Nous ne partons pas ! » et il empoigna la manche de Wadi qui fut emporté. Ils couraient au milieu des femmes et des enfants. Où étaient les hommes ? Au combat ? Il n’y avait pas de combat en ces temps de paix. En mer. Où par les coteaux. Qui sait à quoi un homme s’occupe s’il a une femme pour garder le foyer et des enfants pour promettre de projeter son feu dans l’avenir ? Ben Balada bavait. Il ne tirait plus sur la manche. Il avait même pris de l’avance. On aurait dit une femme, vu de dos. Il avait perdu son turban et sa calvitie reluisait au soleil sans ombre. Wadi avait relevé sa robe, mais ses jambes ne parvenaient pas à rejoindre le rythme que les femmes imposaient à cette débandade ensoleillée. Ses cheveux flottaient comme ceux d’une fille. Un enfant le dépassa en riant, les bras collés aux côtes et le menton en avant, toutes dents dehors. Wadi ne comprit pas la critique, mais il se douta que cette chipie, car c’était une fille, se moquait de lui. Il tenta d’allonger son pas, en vain. Son corps l’abandonnait. Il se retourna. L’eau n’arrivait pas encore. Il avait le temps de grimper avec les autres dont la plupart étaient déjà massés sur le plateau torride où les grottes ouvrent leurs gueules de mauvaise réputation. On ne s’en approchait pas, sauf nécessité, et souvent on riait en se bouchant le nez, évoquant l’anecdote et la panique qui la rendait désopilante. Mais Wadi n’était jamais monté jusque-là. La dernière fois que l’eau était arrivée, elle n’avait pas atteint le pied des collines et tout le mode était redescendu en commentant l’évènement, les maisons avaient leurs pieds dans l’eau et les jardins avaient disparu. On avait pataugé longtemps. Wadi se souvenait de ce labeur. Il était sur le toit de la maison, puis les épaules qui le portait s’étaient éloignées et on l’avait appelé de loin. Mais cette fois, la radio parlait d’une crue sans précédent. On serait à l’abri des bois flottés là-haut. Des cadavres d’animaux finiraient par reposer sur la terre boueuse, les pattes en l’air, puis le soleil accomplirait son œuvre divine et tout recommencerait. Il en est ainsi de chaque région du monde, aussi petite soit-elle. Ce qui arrive est effacé et ce qui recommence a un sens, mais on ne sait pas trop lequel. On en parle et on prie, pourvu que l’argent des uns ne pourrissent pas l’existence des autres.

— Tu es pire qu’une fille ! dit Ben Balada qui respirait à peine, couvert d’une sueur dégoulinante comme l’homme qui sort du bain.

Il tira la manche. On gravissait la sente caillouteuse, sans dépasser ni se laisser dépasser. On entendit alors l’eau qui grondait dans le canyon. On ne s’arrêta pas, mais quelque chose s’immobilisa au fond de nous.

— Viens ! fit Ben Balada.

Et ils trouvèrent un abri à l’entrée d’une grotte, sans toutefois y pénétrer.

— Maudit soleil ! dit Ben Balada.

Il essuya les fronts, celui de Wadi avec précaution, car la peau était déjà érythémateuse. Le nez avait subi un outrage inadmissible. Wadi avait passé beaucoup de temps à calfeutrer les planches disjointes de la vieille barque. Les voisins s’étaient rassemblés pour critiquer le fait que Ben Balada avait décidé de ne pas utiliser le gué. Il avait acheté cette barque à un voyageur qui l’avait abandonnée depuis des années. On ne se souvenait pas de ce qui était arrivé à cet Ulysse des temps modernes. La barque ne flottait plus depuis longtemps. Le soleil avait persécuté son ventre informe et on l’avait vu longtemps se décomposer sur la rive, perdre sa forme de barque, tandis que l’eau se raréfiait et que les dattiers s’épanouissaient dans le ciel blanc de feu. La barque avait une histoire, il fallait se le dire, sinon on sombrait dans la mélancolie des jours que la nuit alimente de ses herméticités. Wadi se soignait en buvant le suc des plantes que Ben Balada écrasait sous son pilon, comme si l’érotisme de leur relation ne suffisait pas à nourrir la rumeur.

— La voilà ! s’écrièrent-ils tous.

L’eau. Jaune et crevée d’ombres sinistres d’où jaillissait ce qu’elle emportait. Un tumulte assourdissant. La terre avait commencé à frémir et maintenant elle tremblait et on se sentait impuissant, comme chaque fois que la réalité impose ses hypothèses et qu’on y croit pour ne pas devenir fou. Tout le monde était accroupi. Cette position n’avait aucun sens. Pourquoi ne pas s’agenouiller ? pensa furtivement Wadi. Pourquoi ne pas invoquer la dernière puissance, celle qui a tout donné à l’Humanité et qui reprendra sa richesse le moment venu ? Mais rien ne disait que c’était le moment. Pas un prédicateur à l’horizon ! On était seul avec les autres, ce qui arrive des fois. Ben Balada avait enfermé son chapelet dans son poing et le poing était posé sur son genou. Il scrutait la vallée. L’eau s’épanchait à une vitesse folle. Les maisons semblèrent flotter pendant un moment, puis on les vit couler comme des noyés et l’eau se tranquillisait tandis que les choses disparaissaient sous elle. Les hommes, le peu d’hommes qui étaient dans les arbres avaient été les plus rapides, mais certains d’entre eux avaient pris des enfants sur leurs épaules et maintenant les enfants n’y pensaient plus et ils jouaient à l’entrée des grottes à l’abri du soleil qui avait transformé la surface de l’eau en immense miroir où il se voyait, si tant est qu’il a une âme comme nous étions bien forcés de le croire.

— Maintenant, dit Ben Balada, il faut attendre.

Il jeta un œil amusé sur les gens qui ne bougeaient plus, à part les enfants, ceux qui tournoyaient comme des oiseaux et ceux qui avaient encore peur.

— Personne n’a songé à emporter de quoi manger, boire et passer le temps, constata-t-il. À moins que les hommes reviennent. Ceux-là sont pires que les femmes, fit-il dédaigneusement en les regardant.

Ces hommes demeuraient entre eux. Ils avaient déposé les enfants sans savoir à qui ils appartenaient. Car l’enfance appartient. Non seulement c’est la loi des hommes qui les possèdent ainsi sans contestation possible, mais c’est dans l’ordre des choses, ce qui donne raison au droit. Rien n’est parfait, mais tout tourne rond, sinon c’est la guerre ou autre chose de plus naturel, comme cette eau et son tremblement de terre. De loin, on ne pouvait pas savoir si la barque avait résisté à cet assaut insensé. Ainsi, c’était une mauvaise nouvelle. Une de plus. Quel récit n’en manque pas ? Wadi retenait ses larmes. Il aurait eu trop honte de se laisser aller devant les femmes. Il n’avait plus l’âge d’être un enfant, ni celui de ne l’être pas. Entre deux eaux, ironisa-t-il en silence. Un mauvais moment à passer. Qui s’en souvient n’y croit plus. Ou bien il en écrit des choses perdues et retrouvées. Facile, facile de critiquer, mais on n’est pas venu pour ça !

— Nous n’aurons pas froid cette nuit, dit Ben Balada. L’eau est chaude. La nuit s’en nourrira et ce sera tant mieux pour nous. Certes, nous n’avons rien à manger.

— Rien à boire, fit tristement Wadi qui avait pris de mauvaises habitudes dans les bars du quartier.

Ben Balada haussa ses épaules à l’aspect fragile, mais son cou était solide, les tendons saillaient, la gorge palpitait, la voix était rocailleuse, mais pas plus que d’habitude. Un enfant apporta un morceau de pain. Ben Balada, clownesque, tomba sur le cul, pas de haut car il était accroupi et il grimaça en chatouillant le ventre de l’enfant, juste au-dessus du nombril, car ce n’était pas le moment de jouer avec le feu. Le pain contenait du poisson.

— Bien ! dit Ben Balada. Tu remercieras ta maman…

— Elle a déjà remercié Dieu, dit l’enfant.

— Je le remercie moi aussi et le jeune homme que tu vois là est un puits des prières les plus ferventes que le monde enseigne à qui veut croire en sa nécessité. Rejoins-le et laisse-moi manger.

L’enfant recula, les yeux étonnés :

— Tu ne partages pas avec lui ? (inquiet) Nous n’en avons plus…

— Prie avec lui avant toute chose. Nous en reparlerons ensuite.

Et Wadi et l’enfant s’en furent dans la grotte, ce dont personne ne put témoigner plus tard, car le soleil s’était couché et on n’y voyait goutte tant la nuit était obscure. Ben Balada avala le sandwich avec gourmandise, car le poisson était frit à point et une tranche de pomme de terre l’accompagnait, additionnée d’une sauce comme celle qu’on trouve en tube dans les supermarchés. Il suffit de presser sur le tube et elle sort, à volonté. Ben Balada était encore en train de se figurer cette image de tube et de sauce, le sandwich ayant été consommé depuis une bonne dizaine de minutes, quand Wadi sortit de la grotte. Il était seul. Ben Balada cessa de penser et craignit le pire.

— Tu ne l’as tout de même pas… couina-t-il.

Wadi s’assit.

— Toi, par contre, tu ne m’en as pas laissé !

Ben Balada épousseta en riant les miettes de sa gandoura. Il se leva comme si son âge n’avait plus d’importance.

— J’y vais ! dit-il.

Et il entra. Dans la grotte. Et dans le petit cul. Pas un cri. Une certaine mollesse, mais pas celle d’un cadavre nouveau. Une mollesse d’abandon. De soumission. Ou plus exactement de renoncement. L’enfant était nu, ce qu’il ne put constater qu’en pratiquant la caresse, car la grotte était plongée dans le noir le plus total. Il assouvit ainsi sa soif et sortit.

— J’espère que tu l’as tué, dit-il en s’accroupissant de nouveau.

Wadi était accroupi lui aussi, la tête entre ses genoux et les mains étreignant ses mollets nus. La mâchoire inférieure étant bloquée, sa tête fut soumise à un mouvement alternatif de haut en bas en même temps qu’il parlait. Il ne dit pas s’il avait pris la précaution de tuer l’enfant. Les enfants s’aventurent souvent dans l’inconnu. Et ils finissent par chuter dans une fissure assez large pour les laisser aller jusqu’au fond. Wadi connaissait cette grotte. Il ne la craignait pas. Il avait observé la fissure à la lumière de sa torche laser. Il avait su exactement ce qu’il commettait. Et Ben Balada en avait profité. Sauf qu’il ne soumit pas ce projet à son maître. Il n’en prit pas note non plus. Aucune trace n’en témoigne.

Ainsi va le théâtre si on n’en possède pas les planches.

 

*

 

Puis l’eau passa, plus tranquillement que prévu par les services météo. Le ciel ne s’obscurcit pas. Il n’y eut pas de vent. Le soleil se coucha sur une rivière à peine élargie. La barque flottait plus près des maisons, mais pas si loin que ça de son ancre. Wadi se leva dans la nuit pour vérifier l’amarrage. Les chats se dissipèrent. La nuit, contrairement au décor de théâtre qu’il avait imaginé, était claire. On aurait pu partir à ce moment-là. Quelle idée avait eu Ben Balada de traverser en barque au lieu d’emprunter le gué comme tout le monde ! On en jasait déjà. Alors qu’on n’était pas parti et qu’on ne savait même pas quand on allait partir et que par moment on doutait qu’on allait le faire. On ne quitte pas sa terre natale sans bagage, mais celui-ci ne contenait rien que le « nécessaire » dont parlait souvent Ben Balada quand il redevenait le précepteur d’une éducation qui laissait à désirer, selon ce qu’on en disait. Et Wadi souffrait de ces cancans. Il en avait composé le chœur. Il avait même désigné le coryphée, un type qui parlait plus haut que les autres et qui en plus était un étranger, oh pas un étranger d’ailleurs, un étranger d’ici, en tout cas de pas loin d’ici, et il possédait la plus belle maison du village, « si ceci est un village, si tout ceci existe, si je ne suis pas en train d’entrer dans ma folie comme d’autres sortent de leur enfance pour vivre leur vie, ce qu’ils imaginent être leur vie et qui n’est que le reflet d’eux-mêmes, avec cette idée que la mort n’est pas humainement ni mathématiquement possible ! » Wadi n’aimait pas penser avec la nuit, mais il ne pouvait pas s’en empêcher. Le sommeil était lui aussi un étranger et il habitait quelque part dans son cerveau, sans qu’il soit possible de frapper à sa porte. On ne part pas de cette manière. On ne part pas tout seul non plus. Et on transporte son théâtre sur ses épaules, avec ou sans souffleur à la clé.

« Dommage que la crue n’ait pas franchi les limites du raisonnable ! Mon imagination en eût conçu quelque chose de plus nécessaire, au lieu de ces scènes où l’enfant meurt et où le faune croit avoir violé une femme. Je ne reviendrai pas ici. Je trouverai autre chose. Je rencontrerai l’impossible. Non point l’impossible à posséder, mais l’impossible à imaginer, telle est la force du poète. Mais que sais-je de moi-même si je suis un autre ? »

 

 

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