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Article publié le 19 mars 2023. oOo Ce fut une grande année. La foison dispersée à la petite semaine appelle le recueil qui saura organiser en rangs serrés les fasceaux de lumière convoquée, haches et verges mêlées des embruns venus fouetter la conscience hallucinée de cette poésie à respirer. A pleins poumons la haute mer houleuse que rien n’entrave, pas même l’étrave de ton esquif, poète salé. L’air du large, jamais bien loin, harcèle les côtes marines. Falaises de craie plastronnent à l’envi face aux vents déchaînés. Et courbes les pavots cornus amis de l’asperge prostrée sous le sable des vents marins. Une queue de lièvre se dandine sous les yeux émus du serpolet des dunes. Vous êtes mes yeux et mes narines ! Dunes et falaises s’affrontent dans l’esprit des hommes-côtiers. Une synthèse est impossible, incline de ce fait au plus grand respect pour l’une et l’autre stratégie de survie inventée par les terres humides. En retrait veille la forêt de pins parasols. Epineuse coulée de feu dort sous la cendre chaude.
Jean-Michel Guyot 12 mars 2023 |
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