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La colline s’ouvre sous les pas nus de l’aube, le vent mord les ombres, les disperse en nuées laiteuses, et la robe glisse, vague errante sur la peau des songes.
Là-bas, l’arbre convulse sous l’oracle du vent, des racines rampent dans le temps suintant de mousse, et la lumière, déchirée, ricoche aux branches griffues.
Mais toi, félin d’éther, tu marches dans l’incendie du crépuscule, tes flancs sont d’opaline, constellés d’arabesques vivantes, ton pelage respire comme la cendre d’une étoile ancienne.
Tes yeux, miroirs d’ambre fauve, cisaillent la brume, et derrière toi, le monde se défait en frissons de lumière, des feuilles flottent, spectres d’un automne oublié.
Oh, guide de l’invisible, chat de foudre et de murmure, où vas-tu, traçant dans l’or du couchant l’écho d’un paradis effacé par l’oubli ?
Et moi, silhouette frêle, exilée dans cette heure entre deux mondes, je te suis, funambule du silence, vers l’inconnu des matins jamais revenus. |
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Je te suis... https://youtu.be/yVCP_ZQCQiQ?si=C7HSEbDT_95Uaipv