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Article publié le 11 septembre 2010. oOo Mon travail est un jeu de contraste entre la poésie des formes peintes, souvent des lettres d’ailleurs, qui sont colorées, tracées, découpées, toujours liées à mes pensées, mes souvenirs (un paysage, un personnage, une histoire, la joie, la tristesse ou encore la vie et la mort) et un aspect plus violent traduit par des matériaux tels que la tôle, le bois, l’aluminium, les paillettes ou tout autre élément étranger à la peinture. En créant, je m’entraine dans un monde de rêves hors des sillons où je chemine habituellement. Devant mes tableaux, je me ressource, créant en moi une sensation de sérénité et de beauté.
Commentaires des tableaux
1/ "La mort n’existe pas" - 2010 Je m’efforce à croire qu’il y a une vie après la mort, penser que l’on meurt un jour et que tout s’arrête comme cela, d’un coup, m’angoisse. "Mourir c’est déménager dans une maison plus belle. C’est tout simplement abandonner son corps physique de même que le papillon sort de son cocon." Citation d’Elisabeth KUBLER ROSS dans "La mort est un nouveau soleil". La tonalité de l’orange est prédominante dans cette composition. La couleur orange est une couleur chaude , intime, accueillante, vive, qui évoque le feu, la chaleur. Symbole de l’intuition, de la joie sereine, de la force, l’orange pousse à l’optimisme : "la mort n’existe pas".
2/ "La vie, la mort et la vie après la mort" - 2010 Je suis fascinée par les cimetières. Les gens me croient morbide, triste ou glauque. Pourtant non... J’aime les cimetières pour leur paix et leur sérénité, leur quiétude, leur beauté. Je respecte ces lieux et ceux qui s’y reposent. La couleur dominante est ici le gris, gris dans la photocopie d’une photographie de cimetière et gris dans les paillettes et la plaque d’aluminium. Le gris est ici symbolique d’une mort terrestre, et d’une immortalité spirituelle.
3/ "J’adore" - 2010 En effet, j’adore tout ce qui brille ! (une pierre précieuse, des strass ou paillettes, les étoiles...) Un scintillement et je me laisse aller à rêver... Le squelette (ou relique de St. Prosper) est recouvert ici d’or et de pierres précieuses, de rubans et de dentelles dorées... "Sublimation" de la mort.
4/ "The clown" - 2010 J’ai toujours eu peur des clowns. On appelle cela la "coulorophobie". Malgré son apparence joviale, comique et joueuse, derrière son maquillage aux traits exagérés et ses excès de couleurs, se cache quelqu’un dont on ignore l’identité. On peut alors imaginer un clown qui peut répandre le bonheur bien sur, mais également le malheur et avoir un très mauvais fond.
5/ "Sombre-Ombres" - 2010. Anagramme. (140 X 140)
6/ "Nothing" - 2005 (100 X 100) Rien, le vide est représenté sur ce diptyque. Un carré recouvert de quartz noir accolé à un autre carré portant l’inscription "Nothing" qui semble flotter dans le vide.
7/ "Hommage à Malevitch" - 1995, diptyque (100 X 100) Sensibilisation du travail de Malévitch pendant mes études d’art à Besançon, notamment pour son travail sur le suprématisme (des formes parfaites et pures, cercle et croix grecque).
8/ "Hommage à Tapiès" - 1990 (bois brulé). Influence du travail de l’arte povera et des matiéristes (Tapiès, Rauschenberg).
9/ "Affiche déchirée" - 1990 Influence du travail de l’Arte povera et des affiches déchirées de Villéglé. |
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