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Article publié le 30 septembre 2010. oOo LA FEE La blancheur de ta peau me rappelle celle des cadavres. Je suis assise là, et j’attends. Quoi ? Je ne sais pas. Tes cheveux longs et roux tombent sur tes épaules, Tes yeux clairs me regardent. Je te vois marcher sur l’eau Tu avances vers moi, délicatement. Ton corps nu est comme illuminé Et je commence à distinguer les traits de ton visage, si gracieux, si troublants.
La blancheur de ta peau me rappelle celle des êtres purs, ceux du monde onirique. Je sais que tu n’es venue que pour moi et tu flottes maintenant au- dessus de l’eau. J’aimerais m’envoler avec toi, traverser des mondes où l’homme n’existe même pas : se sentir portée et protégée comme dans la « vraie » vie. Nous nous envolons, tu me tiens par la main et je n’ai plus peur… Tes yeux sont si doux… J’ai rêvé et tu continues à marcher vers moi. Mais… Vas- tu me toucher ? Sacrilège ! Il ne faut pas ! C’est ainsi que je me mis à courir, Et je cours encore !… |
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