ouvre-moi ta porte
toi l’être d’ailleurs
pour chasser la brume
qui soudain se lève
pour un clair de lune
au sein des ténèbres
ouvre-moi ta porte
moi qui ai si froid
les formes se voilent
au sein du logis
et j’entends le gel
crisser sous les pas
ouvre-moi ta porte
le feu s’est éteint
ouvre-moi l’espace
où flamboie la bûche
prête-moi ton cœur
si tu en as un